Recherche de "Wes Anderson"

Après avoir obtenu son diplôme de scénographie à L’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), Lilith Bekmezian se tourne vers le cinéma en tant que directrice artistique et illustratrice. En à peine quinze ans de carrière, son impressionnante filmographie parle pour elle.

Cela faisait bien longtemps que la réussite d’un film n’avait pas reposé autant sur la cohérence et l’extravagance de son production design. Réussissant à imposer ses propres idées dans un tsunami de pop culture, la direction artistique de Ready Player One est l’oeuvre d’Adam Stockhausen, ex-collaborateur de Wes Craven (Scream 4, My Soul to Take) et coéquipier fidèle de Wes Anderson (Moonrise Kingdom, The Grand Budapest hotel, L’Île aux chiens), dont la première rencontre avec Steven Spielberg sur Le Pont des espions avait déjà fait des miracles.

Huit ans après l’étrange film d’animation Fantastic Mr. Fox, sorte de délire vintage et indé habité par des stars comme George Clooney ou Meryl Streep, Wes Anderson revient à l’animation image par image à l’occasion d’une ambitieuse dystopie digne de George Orwell. Concocté par la même équipe que Mr. Fox, L’Île aux chiens est un remarquable bond en avant pour le cinéaste, dont la créativité et l’esthétique se voient particulièrement stimulées par la culture nippone.

Remarqué pour une BD en forme d’hommage à l’art classique japonais (Le Voleur d’estampes, chez Glénat), le jeune dessinateur français a été appelé pour participer aux séquences 2D et aux éléments de décor de L’Île aux chiens. Il nous raconte son ping-pong créatif avec le très perfectionniste Wes Anderson.

Les relations père/fils ont nourri des dizaines, des centaines de films, mais aucun ne ressemble à The Greasy Strangler, une comédie sur laquelle son réalisateur refuse obstinément de coller l’étiquette du mauvais goût.

Les relations père/fils ont nourri des dizaines, des centaines de films, mais aucun ne ressemble à The Greasy Strangler, une comédie sur laquelle son réalisateur refuse obstinément de coller l’étiquette du mauvais goût.

Une intégrale de ses films et un concert : John Carpenter était à l’honneur dans la 16e édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel, qui s’est tenue du 1er au 9 juillet sous un soleil torride. Big John n’étant resté qu’à peine 48 heures sur les lieux, nous avons donc eu largement le temps de nous intéresser au reste de la sélection en nous concentrant sur des titres en compétition qui, pour la plupart, valaient sacrément le détour !