Recherche de "Vittorio Storaro"

L’éditeur Arrow a dévoilé le nom de quelques-uns de ses titres à paraître en 2019 et, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’amateur d’horreur old school va être gâté.

Revisiter le plus argentien des films de Dario Argento ? Blasphème. Le confier à un cinéaste chouchou de l’intelligentsia branchée ? Trahison. Obtenir, au final, un Suspiria 2018 absolument… passionnant ? Confusion, tout d’abord. Puis bonheur intense de constater que, dans le marasme créatif qui englue l’horreur (et plus largement le cinéma) moderne, on peut encore être surpris face à une entreprise aussi mercantile que le remake d’un classique intouchable et absolu.

L’Âge d’Or de Dario Argento sur grand écran en version restaurée ? Un rêve qui devient réalité grâce aux Films du Camélia, qui ressortent en salles, le 27 juin, L’Oiseau au plumage de cristal, Le Chat à neuf queues, Les Frissons de l’angoisse, Suspiria, Phenomena et Opéra dans des copies restaurées (en 4K pour Les Frissons…). Une célébration en règle de l’esthète de la terreur, que nous avons voulu accompagner en donnant la parole à sept réalisateurs « héritiers » du grand Dario, qui reviennent sur le choc qu’a constitué pour eux la découverte de son cinéma.

Réalisateur de Henry, portrait d’un serial killer, Mad Dog and Glory et Sexcrimes, John McNaughton doit bientôt retrouver Michael Rooker pour le thriller A Good Man is Hard to Find. En attendant, voici son Give Me Five.

Loufoque, fantasque, grotesque, déroutant, stimulant et énervant, IDENTIKIT ne ressemble à rien de connu. Ce n’est ni une réussite absolue, ni un raté excentrique, ni une oeuvre d’art brut. Ça pourrait être un giallo sans les meurtres, aussi bien qu’une réflexion métaphysique sur la solitude et la folie. Mais ce très étrange film de Giuseppe Patroni Griffi est avant tout un one woman show, celui d’Elizabeth Taylor, une star américaine essoufflée et parachutée dans un Rome de mauvais rêve.