Recherche de "Troll Hunter"

Lors de l’édition 2018 du PIFFF, nous avons rencontré le producteur de In Fabric, qui est également le compagnon de route de réalisateurs comme Ben Wheatley ou Jim Hosking. L’Anglais nous retrace une démarche farouchement indépendante, née il y a 20 ans dans l’effervescence des festivals spécialisés et de la redécouverte du cinéma bis des seventies.

Si Troll Hunter pâtissait de son statut de found footage, The Jane Doe Identity aura démontré l’étendue du répertoire du Norvégien André Øvredal, un enfant des années 80 qui évite, contrairement à d’autres, de se complaire dans la citation opportuniste.

Le réalisateur norvégien de Troll Hunter, The Jane Doe Identity et Scary Stories a accepté de se prêter au jeu du Give Me Five. Si les quatre premiers titres devraient faire l’unanimité, le dernier risque de rouvrir des débats vieux de près de 20 ans…

The Jane Doe Identity a tout du film-concept trompeur dont raffolent la plupart des festivals de cinéma fantastique. Un décor unique (ou presque), deux personnages centraux (ou trois), une réappropriation d’un genre donné (ou de plusieurs)… Confrontant deux médecins légistes aux blessures incohérentes d’une jeune inconnue, le film aurait pu être un divertissement malin, mais André Øvredal lui apporte une densité thématique surprenante.

Comme chaque année, la Mad Team est partie bouffer du film et du fromage fondu sous la neige des Vosges. Et en revient avec un compte-rendu maousse, exploration en profondeur d’une sélection solide au sein de laquelle s’est distingué à juste titre le puissant Grave de Julia Ducournau, récompensé du Grand Prix et du Prix de la Critique.

Après Alléluia, le cinéma de genre Belge frappe encore une fois très fort avec un thriller terrifiant tiré d'un roman particulièrement glauque de Mo Hayder. De quoi donner des cauchemars au spectateur le plus endurci de New York Unité Spéciale !