Recherche de "Toy Story"

À eux deux, ils ont nourri l’imaginaire de plusieurs générations à coups de bédés pharaoniques bourrées de visions dantesques que le cinéma leur envie. Alors que Philippe Druillet, légende vivante ayant tracé sa route dans Pilote et Métal Hurlant, chapeaute la nouvelle aventure de son personnage culte Lone Sloane (Babel, le 8 janvier chez Glénat, cf. encadré), Olivier Ledroit, à qui l’on doit des titres majeurs comme Chroniques de la lune noire ou Requiem : chevalier vampire, vient de conclure la trilogie Wika (également chez Glénat), relecture du mythe des fées en mode fantasy furieuse

Née d’un vent de colère et de renouveau dans le paysage du cinéma de genre américain des années 1970, la blaxploitation a bataillé à armes inégales contre son assujettissement aux impératifs aliénants du cinéma de genre, en un saisissant effet miroir de la condition de la communauté noire aux États-Unis. Et au sein de ce genre déjà malmené, une sous-branche encore plus brinquebalante : la blaxploitation fantastico-horrifique. Voici son histoire…

Le réalisateur de Get Out se préparait une trajectoire bien tranquille d’éternel second rôle comique suite à ses succès télévisuels. Un coup de tête décisif l’a propulsé au rang de créateur horrifique le plus stimulant de cette fin de décennie. Décryptage d’un itinéraire pas comme les autres avant de déguster la future baffe Us.

L’histoire d’un homme qui est devenu celui qu’il ne voulait pas devenir. Et a fini par s’en accommoder. D’abord hostile à l’idée de mettre en scène des marionnettes, Gerry Anderson développe une sincère passion pour ses héros inanimés, évolution symbolisée par un titre, Thunderbirds, alias Les Sentinelles de l’air.

L’original était déjà le meilleur film jamais sorti des studios Pixar, et il semblerait que Brad Bird soit parvenu à trouver la formule de la suite parfaite. Venant conclure une saison estivale en dents de scie, Les Indestructibles 2 s’impose sans mal comme le blockbuster immanquable de cette année 2018, et donne même une sacrée leçon aux machines artificielles et déshumanisées que sont Deadpool 2 et Avengers : Infinity War. La raison paraît simple : Bird utilise le genre super-héroïque comme un simple canevas qui lui permet d’aborder des problématiques autrement plus ambitieuses…

La cinéphilie tendance Mad vit actuellement un paradoxe insupportable : les studios rivalisent d’énormes projets inspirés de fleurons jusqu’ici considérés comme de la « simple » contre-culture. Une victoire absolue de la sphère geek, totalement imprévisible il y a quinze ans, mais contrainte de marcher dans les clous de l’époque. Les Cassandre ont beau nous jouer de la harpe régulièrement, à chaque contre-performance d’un budget démesuré, le système ne semble pas parti pour s’effondrer de sitôt.

Ayant vu trop de sagas succomber à un troisième épisode bouffi et déficient, Matt Reeves aborde l’exerciceà l’envers et décide de dépouiller La Planète des singes : suprématie de toutes ses figures attendues pour ne laisser au premier plan qu’un drame palpitant.

J.J. Abrams avoue n’avoir jamais été fan de STAR TREK, préférant à la série pacifiste de Gene Roddenberry les conflits « serialesques » de STAR WARS. Après deux longs-métrages sous haute influence de Lucas et Spielberg, le réalisateur de SUPER 8 et MISSION : IMPOSSIBLE III se retrouve logiquement propulsé à la tête du film le plus attendu de ce début de XXIe siècle… mais aussi le plus risqué.

L’épreuve REBELLE fait définitivement partie du passé. Avec VICE-VERSA, Pixar retrouve non seulement la grâce de ses origines, mais atteint également une maturité d’expression inespérée dans le cinéma familial actuel. À tel point qu’on peut se poser des questions sur la cible réelle du long-métrage.

Avec ses tornades d'images de synthèse et ses gags scatologiques intarissables, La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons vient clore une trilogie très artificielle. Vu le niveau de la chose, on en viendrait presque à regretter les maladresses et l'humilité du premier épisode...