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En cette fin 2018, deux films majeurs, Climax de Gaspar Noé et Suspiria de Luca Guadagnino, optent pour des crédits plus ou moins stylisés. Conçues par les designers Tom Kan (Enter the Void) et Dan Perri (Taxi Driver, Les Griffes de la nuit et une palanquée d’autres films cultes), ces ouvertures nous donnent l’occasion de nous pencher sur l’art des génériques, vecteur de créativité trop rarement apprécié à sa juste valeur. OEuvres à part entière capturant l’essence du long-métrage qu’elles accompagnent, ces séquences sont souvent le fruit d’expérimentations audacieuses, comme l’expliquent des artistes qui ont fait entendre leur voix au sein du medium…

Le scénario d’ANT-MAN coécrit par Edgar Wright et Joe Cornish s’ouvrait apparemment sur une opération d’infiltration menée par le héros miniature en pleine Guerre froide, morceau de bravoure digne de l’Homme Invisible. La version finale de Peyton Reed et Adam McKay aura préféré mettre en scène un dialogue tendu entre Hank Pym et le SHIELD, l’occasion de rajeunir Michael Douglas de trente ans.

Adapté du best seller Les Apparences de Gillian Flynn, le nouveau David Fincher parle du mensonge sous toutes ses formes, de ceux qu’on raconte aux autres mais aussi à soi-même… et s’impose comme un thriller psychologique stimulant que n’aurait pas renié Paul Verhoeven.