Recherche de "The Jane Doe Identity"

Si Troll Hunter pâtissait de son statut de found footage, The Jane Doe Identity aura démontré l’étendue du répertoire du Norvégien André Øvredal, un enfant des années 80 qui évite, contrairement à d’autres, de se complaire dans la citation opportuniste.

Le réalisateur norvégien de Troll Hunter, The Jane Doe Identity et Scary Stories a accepté de se prêter au jeu du Give Me Five. Si les quatre premiers titres devraient faire l’unanimité, le dernier risque de rouvrir des débats vieux de près de 20 ans…

Si on vous a collé le roi des lézards en couverture de ce numéro, c’est bien entendu pour vous dire tout le bien qu’on pense de son retour en grâce, mais aussi des films qu’on attend le plus au cours des mois qui viennent. Tour d’horizon non exhaustif, totalement subjectif et par genres d’une année 2019 qui promet du lourd et du cochon.

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.

Flash-back lointain. Lors du week-end pascal de l’année 2017, nous célébrions avec quelques fidèles plus ou moins anonymes le dixième anniversaire des Hallucinations Collectives. Manifestation humble et besogneuse, les « HalluCo » ont su imposer à la force du poignet des ambitions transversales et une approche cinéphilique joyeusement décloisonnée. Un cas unique en France ?

The Jane Doe Identity a tout du film-concept trompeur dont raffolent la plupart des festivals de cinéma fantastique. Un décor unique (ou presque), deux personnages centraux (ou trois), une réappropriation d’un genre donné (ou de plusieurs)… Confrontant deux médecins légistes aux blessures incohérentes d’une jeune inconnue, le film aurait pu être un divertissement malin, mais André Øvredal lui apporte une densité thématique surprenante.

Cette édition porte-bonheur (parce que septième) du festival réunionnais a démontré une nouvelle fois l’éclectisme d’une démarche célébrant le « protéiformisme » fantastique à travers une explosion de saveurs insidieuses et cauchemardesques.

Dès demain et ce jusqu'au 29 janvier se déroule à Gerardmer l'incontournable rendez-vous du film fantastique. L'occasion pour nous de faire un petit récapitulatif des films "en" et "hors" compétition, de revoir les bande-annonces, d'en relire les articles dédiés et d'éplucher leur distribution afin de briller en société.