Recherche de "Sueurs froides"

Le mois dernier, le fameux compositeur italien était l’invité d’honneur du Ca’ Foscari Short Film Festival à Venise. Toujours disponible et affable, le maestro nous a parlé des méthodes de travail des cinéastes avec qui il a collaboré, au premier rang desquels son compagnon de toujours, Brian De Palma.

Memory : les origines d’Alien, le septième documentaire d’Alexandre O. Philippe, est diffusé ces jours-ci sur TCM, tandis que son dernier bébé Leap of Faith: William Friedkin on The Exorcist vient d’être projeté au PIFFF. Ce cinéphile dans le feu de l’actualité était donc le candidat idéal pour un Give Me Five !

La ressortie en salles, le 17 juillet chez Les Films du Camélia, de quatre psycho-thrillers du Maestro datant de sa période « pré-zombies » permet la réévaluation d’oeuvres longtemps considérées comme transitionnelles, mais dont la popularité ne cesse de croître auprès des fans, et dont les thématiques se révèlent particulièrement en phase avec notre temps.

Le roi du high concept s’en est allé, laissant derrière lui une filmographie d’une indépendance et d’une créativité exceptionnelles. Révélé par la série Les Envahisseurs, élevé au statut d’auteur culte avec des films comme Le Monstre est vivant, Maniac Cop, Épouvante sur New York, The Stuff et L’Ambulance, Larry Cohen s’est essayé à la blaxploitation, au thriller, à l’action pure, à l’horreur ou au film de monstre avec une implication indéfectible.

Avec la série Channel Zero, Nick Antosca et ses sbires ont réussi la première transposition à l’écran du grand phénomène de trouille virale de la décennie, les « creepypasta », équivalents 2.0 des éternelles légendes urbaines. La série débarque enfin dans les bacs français chez Elephant Films, prête à inoculer ses récits hantés au plus grand nombre.

Ayant commencé comme monteur d’effets spéciaux chez Roger Corman (Les Mercenaires de l’espace) et John Carpenter (New York 1997), notre invité de la rubrique Give Me Five s’est fait un nom dans la série B en réalisant les très sympathiques Hellraiser 2 : les écorchés et Ticks.

Une fois n’est pas coutume, la rubrique Give Me Five déroule le tapis rouge à un producteur… de musique de film ! Connu pour avoir dirigé le label Varèse Sarabande pendant plus de 35 ans, Robert Townson revient sur cinq films (et cinq bandes originales) qui l’ont marqué à vie.

Se prêtant déjà au jeu de l’interview carrière dans ce numéro, Boaz Yakin (The Punisher, Safe) a également accepté de participer au Give Me Five. Une fois n’est pas coutume, les titres qu’il a sélectionnés sont inédits dans le cadre de cette rubrique.

C’est un Lloyd Kaufman en pleine forme que nous avons retrouvé dans son hôtel parisien pour les besoins d’un long entretien où le patron de Troma évoque ses débuts, son prochain film et l’état du cinéma indépendant. Sans oublier, bien sûr, d’aborder le cas du Toxic Avenger, dont les aventures ont bénéficié d’une remasterisation que le sémillant septuagénaire est venu promouvoir – en français dans le texte – lors d’une tournée marathon dans l’Hexagone.

Cela ne vous aura pas échappé : le marché de la vidéo spécialisée connaît un second souffle depuis que les éditeurs français ont opté pour une approche « haut de gamme » pas si éloignée de celle adoptée par l’industrie musicale via le retour en force du vinyle. Nous sommes donc allés à la rencontre de ces (petits) Gaulois qui se battent contre vents et marées pour transmettre leur passion du genre. DOSSIER RÉALISÉ

En cette fin 2018, deux films majeurs, Climax de Gaspar Noé et Suspiria de Luca Guadagnino, optent pour des crédits plus ou moins stylisés. Conçues par les designers Tom Kan (Enter the Void) et Dan Perri (Taxi Driver, Les Griffes de la nuit et une palanquée d’autres films cultes), ces ouvertures nous donnent l’occasion de nous pencher sur l’art des génériques, vecteur de créativité trop rarement apprécié à sa juste valeur. OEuvres à part entière capturant l’essence du long-métrage qu’elles accompagnent, ces séquences sont souvent le fruit d’expérimentations audacieuses, comme l’expliquent des artistes qui ont fait entendre leur voix au sein du medium…

Invité du dernier festival Offscreen de Bruxelles, l’auteur de plusieurs classiques du giallo nous parlait bien sûr de ses thrillers baroques, mais aussi de sa vocation de cinéaste commercial et vraiment tout-terrain.

Pour bien finir l’année, la rubrique Give Me Five tend son micro à une légende vivante : Paul Verhoeven. Le réalisateur de La Chair et le sang, RoboCop et Starship Troopers a donc sélectionné pour vous cinq films qui l’ont marqué, et continuent de l’influencer.

À l’occasion de la sortie de A Ghost Story, penchons-nous sur quelques romances qui n’hésitent pas à franchir les barrières de la mort pour donner vie à leurs histoires. Avec une préférence pour des titres rarement cités qui méritaient d’être exhumés afin de ne pas sombrer dans l’oubli.

Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les histoires de fantômes. Avec une volonté insolente de stylisation (un simple drap jeté sur la tête d’un figurant !) mais aussi une ambition aux résonances incalculables, ce film inouï vous en raconte une qui ne ressemble à aucune autre.

Que faut-il pour réussir un thriller ? Une intégrale à la Cinémathèque française doublée d’une rafale de ressorties en salles (le 8 novembre via Les Acacias) et en DVD (le 24 octobre chez TF1 Vidéo) montrent que Henri-Georges Clouzot (1907-1977) a été l’un des premiers à avoir la réponse, comme le prouvent des titres aussi marquants que Le Corbeau et Le Salaire de la peur.

Pour une fois, il était difficile de contredire les disques rayés de la profession qui hurlaient à la médiocrité de la sélection. Mais, plutôt que de pinailler sur la morosité de cette 70e édition, nous vous convions à un épluchage détaillé des productions genrées projetées dans toutes les salles cannoises.

Alléluia ! David Lynch sort enfin de sa retraite : nouvelle saison de Twin Peaks sur le petit écran, ressortie de Mulholland Drive, Twin Peaks : Fire Walk with Me et Eraserhead sur le grand… Comment ne pas se réjouir de redécouvrir 40 ans de cauchemars poétiques et d’inventions hallucinées ?

Disons-le d’emblée, La Boîte à chat n’est pas un bon film. Pourtant, ce mélodrame traité à la manière d’un thriller psychosexuel surprend encore 50 ans après sa réalisation. Atmosphère trouble et poisseuse et sujet d’actualité brûlant. D’un côté, le réalisateur vétéran Mark Robson renoue avec une certaine forme d’horreur ; de l’autre, le jeune scénariste Larry Cohen, dont ce sont ici les premiers pas, crée la panique en spéculant deux heures durant sur la mort d’un nouveau-né. Un film monstre et mutant illustrant la décadence hollywoodienne de la fin des années 60.

Au début des années 90, Julio Medem, le plus basque des réalisateurs espagnols, représentait une alternative de choix face à l’hégémonie du surexposé Pedro Almodóvar. Son Écureuil rouge, qu’il réalise en 1993, est bel et bien là pour le prouver. Cet insensé jeu de pistes, placé sous haute influence hitchcockienne, ne ressemble à rien de connu. Surréaliste, ludique, sensuel et rêveur, l’ambitieux et mystérieux écheveau n’en finit pas de fasciner.

Autrefois considérée comme un purgatoire peu fréquentable, la VOD (« Video On Demand ») est peu à peu devenue le refuge de tout un pan de la production cinématographique indépendante, souvent écartée des salles pour des raisons économiques. Une mutation globalisée qui n’a pas que des inconvénients, même si cette nouvelle forme de distribution prive certaines pépites de l’attention qu’elles méritent…

Découvert par Rick Baker sur Greystoke, la légende de Tarzan, Stephen Norrington travaille sur les effets spéciaux de maquillage d’Aliens, le retour, Le Secret de la pyramide ou encore Gremlins 2, avant de passer à la réalisation sur Death Machine. Surtout connu pour l’excellent Blade, le cinéaste a disparu du jour au lendemain après La Ligue des gentlemen extraordinaires. Après des mois de recherche, nous l’avons retrouvé et soumis à l’exercice périlleux de l’interview carrière !

Après avoir sacrément rassasié les gore addicts avec son uber-remake d’Evil Dead, Fede Alvarez prouve qu’il n’est pas qu’un « fan director » avec un deuxième long qui, tout en honorant le genre, le tire vers le haut grâce à une écriture intelligente et un impressionnant déploiement de savoir-faire.

Peu connu dans nos régions, injustement rangé dans la case mélodrame ou, plus justement, dans celle du thriller psychologique, LA MAISON ROUGE s’est très vite retrouvé condamné à perpétuité pour cause de classicisme. Il aura donc fallu attendre qu’un certain Martin Scorsese mentionne ce joyau noir de l’après-guerre pour voir enfin sa peine levée. LA MAISON ROUGE, où quand le réalisateur Delmer Daves, réputé pour ses westerns progressistes, façonne un conte gothique marécageux, un presque film d’horreur aux envoûtantes saveurs vénéneuses.

MAD MOVIES s’est depuis bien longtemps penché sur le parcours créatif du réalisateur Quarxx. Si son avant-dernier court, NUIT NOIRE, annonçait une vraie tendance à l’excentricité, son dernier bébé confirme un certain changement d’humeur.

Sir Alfred a fait sa révolution. On le sait. Brian De Palma, fidèle soldat, poursuivit le combat. On le sait aussi. Mais il se l’appropria, fourbissant ses propres armes et nourrissant de nouvelles obsessions. Vous le savez déjà ? Attendez un peu, et lisez donc.

Sorti vainqueur de l’épreuve physique que constitue TOTAL RECALL, Paul Verhoeven entend prendre congé de la science-fiction. Pourtant, sans relâche, le genre le poursuit. Comme son ombre…

Après un début un peu raide, ce film remarqué dans plusieurs festivals finit par convaincre grâce à un mélange inédit entre horreur concrète et thème du Double.

La carrière de Dick Smith se divise en deux époques : l’avant et l’après L’EXORCISTE. Un après où l’artiste doit se montrer à la hauteur d’une réputation chèrement acquise, en donnant le meilleur de lui-même dans des conditions souvent difficiles, voire parfois hostiles…

Après lui avoir sauvé la mise sur PIRANHA 3D, Tippett Studio retrouve Alexandre Aja. MAD MOVIES vous propose d’explorer, en compagnie des principaux artistes, les secrets de fabrication de HORNS.

Après Hellraiser 5 : Inferno et un Exorcisme d’Emily Rose n’ayant pas déchaîné l’enthousiasme, Scott Derrickson reste dans le genre, et s’attaque cette fois-ci au remake du classique de Robert Wise. Un exercice périlleux qui n’effraie pas le cinéaste.