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Un road trip apocalyptique et branché

Née sur les cendres des mouvements révolutionnaires de la fin des années 1960, en réaction aux transformations urbaines, technologiques et économiques de la société, la culture cyberpunk a vu la plupart de ses prévisions validées par le réel. Exploration en profondeur, témoignages d’artistes à l’appui, d’un mouvement mutant par essence, qui a irrigué la littérature, le cinéma, la BD, le jeu de rôle et le jeu vidéo, ce dernier domaine s’apprêtant à livrer un nouveau magnum opus du genre avec Cyberpunk 2077.

L’un des auteurs les plus influents de l’Histoire du fantastique est aussi le plus compliqué à adapter à l’écran. C’est tout le paradoxe de l’oeuvre de H.P. Lovecraft, dont les écrits fascinent réalisateurs, illustrateurs et créateurs de jeux depuis des décennies. Le très excitant Color Out of Space de Richard Stanley, projeté ce mois-ci en ouverture du PIFFF, nous a semblé être l’occasion rêvée pour discuter avec des artistes ayant tenté de matérialiser l’univers du Reclus de Providence. Richard Stanley donc, mais aussi Christophe Gans, Brian Yuzna, Frédérick Raynal, François Baranger, le duo Justin Benson & Aaron Moorhead ainsi que Guillermo del Toro reviennent pour nous sur leur rapport au père de Cthulhu. Des confessions complétées par une sélection de 10 films dont l’obédience lovecraftienne tient parfois de l’évidence, et parfois du détail de prime abord microscopique, mais finalement tout à fait cosmique…

Un réalisateur anglo-américain d’une absolue discrétion qui, fortement ébranlé par deux expériences difficiles, prendra finalement le chemin de la télévision. Pourtant, au cinéma, Le Métro de la mort, Réincarnations et le polar Vice Squad : descente aux enfers laissaient augurer une carrière riche et fournie…

Il était temps de découvrir MotelX : ce festival de cinéma fantastique basé à Lisbonne fêtait cette année sa 13e édition, sous de bons auspices puisque l’événement se déroulait notamment durant un vendredi 13. Et le bilan est plus que positif, avec 19.000 tickets vendus pour 70 séances, dont 42 dédiées à des longs-métrages.

Si vous lisez régulièrement Mad Movies, vous savez à quel point nous sommes attachés au petit monde des maquillages spéciaux, vivier de talents hors-norme et de personnalités attachantes. Dans cette industrie sacrément malmenée depuis l’avènement des images de synthèse, le nom de John Carl Buechler a quelque chose de spécial, puisqu’il symbolise presque à lui seul l’amour du cinéma bis et du bricolage à petit budget. Buechler nous a quittés prématurément après 41 ans de carrière ; un hommage s’imposait.

Lorsqu’on pense « films fantastiques anglais des années 50 à 70 », ce sont bien sûr les noms « Hammer » ou « Amicus » qui viennent immédiatement en tête. Ce serait oublier d’autres artisans, plus obscurs, moins exposés, dont Richard Gordon, passionné de la première heure…

Aussi attendue que risquée, l’adaptation du légendaire manga cyberpunk de Tsutomu Nihei par Netflix est enfin visible sur la plateforme de SVOD.

L’une des franchises les plus précieuses de l’Histoire de l’animation japonaise est sur le point de se faire déflorer par Hollywood. Un projet ultra risqué, mais aussi passionnant à décortiquer dans ce qu’il révèle sur les liens toujours tendus entre les majors et les fans, et sur le délicat équilibre entre enjeux financiers et intégrité artistique. Ah, avant de commencer, un petit conseil : si vous n’êtes pas totalement à jour dans l’évolution de la saga GITS (ou si vous n’y connaissez tout simplement rien !), lisez d’abord les encadrés qui parsèment ce dossier !

L’auteur de SEX ADDICT et ELMER LE REMUE-MÉNINGES était invité par le festival OFFSCREEN de Bruxelles (voir le compte-rendu sur notre site Internet) pour deux choses : une causerie sur la mythique 42e rue de New York, où s’alignaient jadis les temples vétustes du cinéma bis, et la projection de THAT’S SEXPLOITATION !, docu où il retrace l’épopée des films érotiques US, des innocents effeuillages des « nudies » aux agressions charnelles du genre plus rude des « roughies ». Visite des basfonds du 7e Art avec un guide irremplaçable.

Mamoru Hosoda a jusqu’ici accouché d’oeuvres qui, à première vue, peuvent sembler plutôt disparates. Rien n’est moins vrai. Retour sur une filmographie bien plus cohérente et personnelle qu’il n’y paraît, où le réel et le fantastique se côtoient avec harmonie, et dont les aléas dessinent en creux le portrait d’un créateur dévoué à son art.

Si le terme « post-apo » évoque irrémédiablement MAD MAX et ses avatars bis ritals et yankees, le Japon est pourtant le pays qui a offert au genre une diversité de ton et de traitement jamais vue ailleurs et ce, grâce à la magie de l’animation.