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Scream en 4K pour Halloween

Au vu de son CV, personne n’aurait parié un rouble sur la première création télévisuelle de Craig Mazin. Son Chernobyl dissèque les immédiates répercussions de la catastrophe nucléaire avec la plus horrifique des précisions. Une éprouvante fiction qui revient nous intoxiquer en vidéo.

Lorsque vous lirez ces lignes, Dark Phoenix, l’ultime volet de la saga X-Men avant que la franchise ne soit intégrée au Marvel Cinematic Universe, aura enfin atteint les salles obscures sans que nous ayons pu découvrir la bête dans son intégralité. Le fait que la Fox ait caché si longtemps le long-métrage n’inspire guère confiance, mais il reste difficile de rester de marbre devant ces funérailles annoncées, tant la franchise a contribué à ancrer le genre super-héroïque dans le paysage culturel du XXIe siècle. Retour sur une série tourmentée mais terriblement ambitieuse, qui n’aurait jamais dû perdre son aura de phénomène.

Née d’un vent de colère et de renouveau dans le paysage du cinéma de genre américain des années 1970, la blaxploitation a bataillé à armes inégales contre son assujettissement aux impératifs aliénants du cinéma de genre, en un saisissant effet miroir de la condition de la communauté noire aux États-Unis. Et au sein de ce genre déjà malmené, une sous-branche encore plus brinquebalante : la blaxploitation fantastico-horrifique. Voici son histoire…

Après un hiatus de sept ans, la franchise Saw s’apprête à ré-empourprer les écrans avec son huitième opus, Jigsaw. Émoi chez les censeurs et les gens de goût : le Torture Porn n’aurait-il pas craché son dernier caillot ? Qu’on apprécie ou non le sous-genre le plus décrié du cinéma d’horreur contemporain, il est peut-être prudent d’examiner ses antécédents et de prendre son pouls. Au cas où…

Réalisateur australien découvert en 1998 avec le néo-slasher URBAN LEGEND, Jamie Blanks s’est construit au fil des années une filmographie inégale mais plutôt attachante, grâce à un mélange de savoir-faire et d’audace qui lui ont permis de faire son trou à Hollywood en dépit de son manque d’expérience. Revenu dans son pays natal après MORTELLE ST-VALENTIN, le cinéaste analyse les hauts et les bas d’une carrière tout entière dévouée au genre horrifique.