Recherche de "Rob Bottin"

Encore une édition pour le classique de Paul Verhoeven

Pour célébrer cette nouvelle année, et dire adieu à la saison cinématographique la plus frustrante depuis la création de ce magazine, nous avons décidé de nous payer une petite cure d’épouvante, et de nous intéresser à une sous-catégorie particulièrement malade du genre. Élevée au rang d’art par David Cronenberg, la body horror a remué quelques estomacs et infecté quelques esprits en près d’un demi-siècle d’existence. Mais elle s’est aussi aliéné la critique et le grand public, et a bien trop souvent été considérée comme un caprice underground. Retour sur un mouvement artistique hardcore, où les abominations sont avant tout intimes…

Le parcours de Carlo Rambaldi est aussi singulier que spectaculaire. Celui d’un bricoleur qui passe son enfance à fabriquer ses jouets et qui se retrouve, un peu par hasard, sur des plateaux de cinéma en pénurie de profils comme le sien...

Issu de l’animation, Corin Hardy s’est fait connaître avec Le Santuaire avant de tenter l’aventure hollywoodienne avec La Nonne. Le cinéaste anglais a ensuite été appelé par Gareth Evans sur Gangs of London, série d’action ultraviolente dont nous vous parlerons plus en détail dans un prochain numéro…

Underwater de William Eubank renoue avec un grand motif du film de monstre : l’exploration des grands fonds marins. Avec toujours ce même message : ne descendez pas trop profond, vous risqueriez de réveiller des choses visqueuses (et souvent lubriques).

Après le production design, les génériques et les making of, nous avons décidé de nous pencher sur un métier trop souvent laissé dans l’ombre : celui du story-boarder. Pour l’occasion, nous sommes partis discuter avec quelques pointures en la matière, dont les CV cumulés alignent des titres comme Star Wars, Darkman, Le Seigneur des Anneaux, Sin City, The Mist ou Mad Max : Fury Road.

Artisan des effets spéciaux bien connu des consommateurs de séries B des années 80/90, Todd Masters a pu collaborer avec des cinéastes comme John Carpenter, John McTiernan, Stephen Hopkins, William Friedkin, Brian Yuzna, James Gunn, David Twohy ou Shane Black. Retour sur une carrière à la fois discrète et remarquable, qui court de l’Âge d’Or des effets pratiques à la prise de contrôle du numérique.

Le mois dernier, nous donnions la parole à Mike Hill, sculpteur de génie responsable du design de la créature aquatique de La Forme de l’eau. Mais comme de coutume, le dernier film de Guillermo del Toro ne se contente pas d’un effet isolé, et opte pour une approche hybride où les trucages numériques tiennent une place importante.

Dans ce documentaire plein de sincérité et de paroles libérées, des grands noms du genre reviennent sur les SFX analogiques et leur effacement au profit du numérique.

En marge de son interview carrière, Stephen Norrington a accepté de se prêter au jeu du Give Me Five. Sa sélection est digne de ce que l’on pouvait attendre du réalisateur de Blade.

Nul besoin de discours commémoratifs, vous connaissez (trop) bien la maison. Pour les autres, faites comme chez vous, la célébration du 300e numéro est ouverte à tous. Au programme, un double impact comme suit : 1/ un dossier gorgé d’amour, de latex et de subjectivité polémique consacré à nos créatures préférées du cinéma fantastique. 2/ un hors-série spécial anniversaire à paraître fin octobre et dans lequel vous retrouverez notre sélection des « 300 films à voir avant de mourir ». C’est bon, vous avez noirci vos agendas ? Parfait, the Mad Monster Show must go on !

Génie des effets spéciaux de maquillage, Kevin Yagher s’est fait un nom en donnant vie à Freddy Krueger dans La Revanche de Freddy, avant de créer deux autres icônes du genre horrifique : la poupée Chucky et le Cryptkeeper des Contes de la crypte. Ponctuée par Hidden, Volte/Face ou encore Starship Troopers, sa carrière compte également quelques expériences de réalisation contrariées, dont Hellraiser : Bloodline et Sleepy Hollow. Retour sur un parcours aussi dense que passionnant.

Le génial maquilleur de Freddy, Chucky et des Contes de la crypte, dont vous pouvez lire un entretien-fleuve dans ce numéro, a accepté de nous livrer ses cinq films de chevet. Des films de monstres, évidemment…

Elle est un peu la mère archétypale du cinéma fantastique américain, puisqu’elle a eu dans ses jupes les marmots de Cujo, E.T., l’extra-terrestre ou Critters. Rencontre avec une actrice toujours pétillante qui présentait au festival montréalais Fantasia le récent Red Christmas, dont le réalisateur Craig Anderson a mis à l’occasion son grain de sel dans la discussion.

Les eighties ont vu naître plusieurs légendes des effets spéciaux de maquillage. Parmi elles, impossible de ne pas citer Mark Shostrom, creature designer émérite de LA REVANCHE DE FREDDY, FREDDY 3 – LES GRIFFES DU CAUCHEMAR, FROM BEYOND : AUX PORTES DE L’AU-DELÀ, EVIL DEAD 2 ou encore PHANTASM 2 et 3. Retour sur une carrière faite de coups d’éclat, de trahisons et de rendez-vous manqués.

La ressortie de ce chef-d’oeuvre de la SF horrifique nous offre l’occasion d’en disséquer les entrailles avec son créateur au bout du fil, qui nous cause de son éternelle admiration pour Howard Hawks et de son fructueux partenariat avec l’acteur Kurt Russell.

On a failli passer à côté, le ranger trop vite dans une case étriquée et oublier que son réalisateur est un électron libre capable de tout. Non, LES HUIT SALOPARDS n’est pas le film qu’on pensait voir. Oui, il s’agit d’une putain de surprise qui mérite dès lors notre première couverture de l’année.

Des histoires alternatives du cinéma, le dernier roman de Stephen King et un manga horrifico-félin signé Junji Ito : sacré bouillon de cultures ce mois-ci.

Mark Goldblatt a monté quelques films cultes comme PIRANHAS, HURLEMENTS, TERMINATOR, RAMBO II : LA MISSION, COMMANDO, CABAL, PREDATOR 2, TERMINATOR 2 – LE JUGEMENT DERNIER, LE DERNIER SAMARITAIN ou encore STARSHIP TROOPERS. À la fin des eighties, il s’est également essayé à la réalisation avec notamment PUNISHER, qui ressort actuellement en Blu-ray chez The Ecstasy of Films. Une bonne occasion pour soumettre ce technicien de génie à une copieuse rétrospection.

C’est lors du festival Fantasia de Montréal, où il assurait la promotion du très référentiel TURBO KID, que nous avons pu rencontrer l’un des plus fameux durs à cuire du cinéma des années 80-90. Même si cette définition ne plaît guère à ce Canadien pur érable à la langue vraiment bien pendue.

En un film, un seul, il a chamboulé le paysage du cinéma de science-fiction et d’action des années 80. Un seul. Et pourtant, à la base, rien ou presque ne le prédestinait à guider les tirs en rafale du flic le plus coriace de l’écran.

Suite et fin de l’interview fleuve de Chris Walas, entamée dans les numéros 222 et 223 de Mad Movies. L’artiste revient pour vous sur ses tout-débuts, quelques séquences célèbres de Gremlins et divers travaux plus ou moins personnels, dont Arachnophobia.