Avec cette anthologie en huit épisodes diffusée sur Netflix, le réalisateur de Hellboy et du Labyrinthe de Pan livre son Masters of Horror en mode Lovecraftien avec la complicité de quelques pointures du genre. Au menu, quelques plats gastronomiques, mais aussi d’autres moins comestibles…
Vendu comme un « conte initiatique dans la lignée de Grave et Mister Babadook », Pahanhautoja (Hatching pour l'international) illustre le sombre destin d'une jeune fille de douze ans cherchant à satisfaire les attentes démesurées de ses parents.
Carton plein – dans la mesure des 60 % de jauge autorisés –, le festival lyonnais a régalé le public d’une édition solide, entre cartes blanches, thématique principale, sélection de courts-métrages et compétition internationale.
Les films de chasse à l’homme se suivent, se ressemblent, se reniflent le derrière et se battent entre eux comme si leur vie en dépendait. Ce genre métaphorique par excellence ne peut s’empêcher de susciter, même chez les tâcherons les moins inspirés, des commentaires éloquents sur les sociétés qui les inspirent.
Après avoir sacrément rassasié les gore addicts avec son uber-remake d’Evil Dead, Fede Alvarez prouve qu’il n’est pas qu’un « fan director » avec un deuxième long qui, tout en honorant le genre, le tire vers le haut grâce à une écriture intelligente et un impressionnant déploiement de savoir-faire.
Le foudroyant MAX MAD : FURY ROAD a récemment braqué tous les projecteurs sur l’Australie, un petit pays en termes de volume de production, mais une grande nation pourvoyeuse de films turbulents et avant-gardistes dont certains sont entrés au
panthéon du genre. Le retour de George Miller (mais était-il seulement parti ?), la sortie en Blu-ray du séminal WAKE IN FRIGHT et la chaleur de l’été ont donc motivé la conception d’un dossier spécial sur celle que les intimes appellent la « Ozploitation ».
Le poids lourd des festivals spécialisés change de braquet et file désormais vers une direction généraliste qui risque de laisser certains spectateurs sur le carreau. Explicación dans un compte-rendu tardif qui gratte un peu.
