Recherche de "Mike Hill"

Dérobant un vieux livre dans une maison réputée hantée, un groupe d’adolescents libère une force destructrice sur leur ville, émanant de l’imagination d’un fantôme revanchard. Imbibé de l’ADN de Guillermo del Toro, Scary Stories ressuscite un cinéma d’horreur familial que l’on croyait perdu depuis l’époque de Poltergeist.

Le mois dernier, nous donnions la parole à Mike Hill, sculpteur de génie responsable du design de la créature aquatique de La Forme de l’eau. Mais comme de coutume, le dernier film de Guillermo del Toro ne se contente pas d’un effet isolé, et opte pour une approche hybride où les trucages numériques tiennent une place importante.

Pour être enfin reconnu par ses pairs (ne sous-estimons pas la valeur du Golden Globe qui l’a récompensé en janvier dernier), Guillermo del Toro n’a heureusement pas eu besoin de trahir les fondements d’une oeuvre développée 25 années durant. Toutefois, La Forme de l’eau marque un changement manifeste dans le point de vue adopté par l’artiste, désormais plus enclin à explorer des thématiques adultes et à se frotter aux injustices contemporaines.

Habitué des pages de Mad Movies, Guillermo del Toro nous explique en quoi La Forme de l’eau est un tournant thématique dans sa carrière. Si vous vous intéressez de près ou de loin à la mise en scène, aux maquillages, au production design, à la structure narrative ou à la musique de film, les lignes qui suivent sont faites pour vous.

S’il a pu démontrer ses talents aux côtés de Rick Baker dans des films comme Wolfman ou Men in Black 3, Mike Hill s’est surtout spécialisé dans les reproductions de créatures célèbres, qu’il vend à des collectionneurs fortunés. Par le geste, Hill a donc passé les dernières années à décrypter l’Histoire du bestiaire fantastique. Client fidèle, Guillermo del Toro s’est logiquement tourné vers lui afin de concevoir la créature humanoïde, aquatique et divine de La Forme de l’eau.

Interrogé dans ces pages au sujet de La Forme de l’eau, Mike Hill a accepté de se prêter au jeu du Give Me Five. Évidemment, ses choix se portent avant tout sur des films de monstre, qui l’accompagnent comme vous allez le constater depuis son plus jeune âge…