Recherche de "Mamoru Hosoda"

Une injustice cinéphilique vient d’être réparée. Le merveilleux second long-métrage de Satoshi Kon, jusqu’ici uniquement visible en France en DVD, sort enfin en salles dans une version restaurée 4K. L’écrin idéal pour ce virtuose et bouleversant voyage dans l’Histoire du cinéma japonais.

Formé chez les Digimon (dont il avait réalisé le long-métrage en 2000), Mamoru Hosoda s’est envolé dans les hautes sphères de l’animation japonaise en 2006, avec le sublime La Traversée du temps. À raison d’un film tous les trois ans, le cinéaste s’est peu à peu métamorphosé en Spielberg japonais. Les attentes autour de Miraï, ma petite soeur étaient par conséquent démesurées, et brouilleront peut-être la lecture d’une oeuvre plus « simple » qu’à l’accoutumée…

De passage à Paris, Mamoru Hosoda nous a accordé près de trois quarts d’heure pour décrypter les thèmes et la structure de Miraï, ma petite soeur. Génie du cadre et scénariste hors pair, l’artiste se révèle être aussi incroyablement chaleureux sur le plan humain, ce qui ne gâche rien…

Après un cinquantième anniversaire forcément crucial, le vénérable Festival Internacional de Cinema Fantàstic de Catalunya était de retour du 4 au 14 octobre derniers, pour une nouvelle édition qui a dépassé toutes les attentes grâce à des avant-premières ultra attendues, des invités prestigieux et une sélection gargantuesque !

Mort tragique, deuil et fantômes… Tels sont les ingrédients du rayon de soleil de cette rentrée 2018, conte initiatique tiré d’une série de romans pour la jeunesse ultra populaire au Japon, et confié à un vétéran discret dont l’apparente placidité cache des trésors de subtilité…

Comme chaque année, nous faisons le bilan d’une moisson cannoise dont les propositions mad vous sont dévoilées dans ce dossier un peu particulier, puisqu’une réflexion s’imposait quant aux relations de plus en plus schizophréniques entre le prestigieux festival et le genre de cinéma qui nous occupe…

La grand-messe du cinéma qui brille est de retour sur la Côte d’Azur et, comme chaque année, elle charrie en son sein une grosse poignée de péloches mad susceptibles de faire l’événement… ou de de faire pschit. De la provo frontale de Lars von Trier au retour de Terry Gilliam en passant par la croisade anti-secte de Nicolas Cage ou le nouveau Mamoru Hosoda, voici le petit guide illustré du festivalier en mal de sensations fortes.

Pour son trentième anniversaire, le plus star des festivals asiatiques célébrait le cinéma dans un grand brassage des genres. Il fallait donc faire des choix.

La plus grande métropole du monde accueillait en octobre dernier son festival de cinéma, un événement dense et remarquablement organisé, que nous avons tenté de quadriller le temps d’une semaine aux nuits très courtes.

Invité d’honneur du dernier Tokyo International Film Festival, où lui était consacrée une rétrospective intégrale, Mamoru Hosoda a pris le temps de répondre à nos questions de journaliste jetlagué, dans une atmosphère stricte mais avec une décontraction et une spontanéité égales à son talent.

Shunji Iwai aura attendu treize ans pour raconter comment les héroïnes de son touchant HANA AND ALICE se sont rencontrées, à travers un film d’animation entièrement rotoscopé.

Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’opportunité de s’entretenir avec le réalisateur de la meilleure série animée de l’univers. Laquelle ? COWBOY BEBOP bien sûr ! Euh, non, SAMURAI CHAMPLOO. Ou alors SPACE DANDY ? Aaargh ! Bref, lors du Paris Manga & Sci-Fi Show, nous avons eu la chance de papoter avec l’immense Shinichirô Watanabe, créateur des séries susdites et de bien d’autres encore. Inutile de vous dire qu’on avait deux ou trois trucs à lui demander.

Et si l’un des événements majeurs de l’animation ciné de ce début d’année 2016 était français ? Avec DOFUS – LIVRE 1 : JULITH, le studio roubaisien Ankama Animations capitalise sur son énorme expérience transmédia pour envahir les salles obscures avec une petite bombe de fantasy certes familiale, mais aussi passionnément Mad !

Voué, dans l’esprit du public et de la critique, à prendre la place de chef de file de la japanimation grand public laissée vacante par Hayao Miyazaki, Mamoru Hosoda ne se laisse visiblement pas impressionner par un tel enjeu. Au contraire, la virtuosité graphique et tonale du GARÇON ET LA BÊTE ne fait que valider la montée en puissance d’un auteur qui semble être parvenu à trouver l’équilibre parfait entre divertissement jubilatoire et fable moderne.

Mamoru Hosoda a jusqu’ici accouché d’oeuvres qui, à première vue, peuvent sembler plutôt disparates. Rien n’est moins vrai. Retour sur une filmographie bien plus cohérente et personnelle qu’il n’y paraît, où le réel et le fantastique se côtoient avec harmonie, et dont les aléas dessinent en creux le portrait d’un créateur dévoué à son art.

Vous nous connaissez, on aime bien râler. Surtout quand il est question de la qualité des films Mad – gros ou petits – qui déboulent dans nos salles. Alors forcément, quand on a décidé de vous concocter un dossier sur ce que nous réserve 2016, on pensait déjà pester à longueur de paragraphes. Et finalement, il s’avère que les douze prochains mois pourraient receler plus de (bonnes) surprises que prévu. Alors hop, on sort la boule de cristal, c’est parti pour une séance de divination cinéMADographique !

Dans les starting-blocks en attendant d’écumer furieusement les salles cannoises, la Mad Team prépare sous vos yeux son plan d’attaque, avec en ligne de mire les films qui devraient retenir toute notre attention.

Après le petit succès des ENFANTS LOUPS, AME ET YUKI dans les salles françaises, THE BOY AND THE BEAST, le nouveau et très alléchant Mamoru Hosoda, aura droit à une sortie de luxe fin 2015 grâce à une major française.