À partir des conditions de production difficiles de son dernier long-métrage Manhunt, remake d’un ancien film japonais (voir encadrés), nous avons amené le génie de l’action à parler de sa conception du cinéma, héritée de l’âge classique, et de ses souvenirs de l’époque héroïque où les tournages improvisés s’apparentaient à une guérilla urbaine.
Retour en Extrême-Orient pour une couverture très ciblée du festival de Tokyo et la prise de pouls d’une industrie locale dont les représentants franchissent rarement les limites de leur continent. On a donc voyagé et visionné… pour vous !
Auteur de thrillers urbains aussi noirs qu’une nuit sans lune et propulsés par une énergie dévastatrice, Na Hong-jin nous cueille comme des fleurs avec ce polar rural qui se mue peu à peu en un immense film sur le Mal et la corruption des âmes. Un conte désespéré aux multiples facettes que nous vous conseillons de découvrir avant la lecture des lignes qui suivent pour mieux en savourer les vénéneuses saveurs.
Beaucoup de chair et de perversions étalées sur les écrans cannois cette année avec la convocation d’infectés hystériques,
d’étudiants cannibales, de vampires urbains et du Diable, en toute simplicité.