Recherche de "Dick Smith"

Si vous lisez régulièrement Mad Movies, vous savez à quel point nous sommes attachés au petit monde des maquillages spéciaux, vivier de talents hors-norme et de personnalités attachantes. Dans cette industrie sacrément malmenée depuis l’avènement des images de synthèse, le nom de John Carl Buechler a quelque chose de spécial, puisqu’il symbolise presque à lui seul l’amour du cinéma bis et du bricolage à petit budget. Buechler nous a quittés prématurément après 41 ans de carrière ; un hommage s’imposait.

Artisan des effets spéciaux bien connu des consommateurs de séries B des années 80/90, Todd Masters a pu collaborer avec des cinéastes comme John Carpenter, John McTiernan, Stephen Hopkins, William Friedkin, Brian Yuzna, James Gunn, David Twohy ou Shane Black. Retour sur une carrière à la fois discrète et remarquable, qui court de l’Âge d’Or des effets pratiques à la prise de contrôle du numérique.

Son prestige et sa réputation, le mythique studio Hammer les doit aussi à Roy Ashton. Un artisan de l’ombre qui exerce ses talents et son imparable savoir-faire à la fabrication de monstres. De la momie de La Malédiction des pharaons au lycanthrope de La Nuit du loup-garou, lumière sur la première partie d’une carrière placée sous le signe de l’inventivité et du renouvellement…

Habitué des pages de Mad Movies, Guillermo del Toro nous explique en quoi La Forme de l’eau est un tournant thématique dans sa carrière. Si vous vous intéressez de près ou de loin à la mise en scène, aux maquillages, au production design, à la structure narrative ou à la musique de film, les lignes qui suivent sont faites pour vous.

Ce cinéaste rare à tous les sens du terme (il a fait très peu de longs-métrages) était l’un des invités de marque du dernier festival fantasia de Montréal. Et c’est tant mieux, car nous avons enfin pu interroger une des idoles de Fausto Fasulo, qui vénère Le Métro de la mort, Réincarnations et Vice Squad.

La venue de toute la tribu Frank Henenlotter au festival Extrême Cinéma de Toulouse nous a permis de rencontrer ce géant paisible dont la carrière, partagée entre des produits farouchement indépendants et des blockbusters où il a assisté les plus grands, résume à elle seule 30 ans d’effets spéciaux à Hollywood.

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.

Le génial maquilleur de Freddy, Chucky et des Contes de la crypte, dont vous pouvez lire un entretien-fleuve dans ce numéro, a accepté de nous livrer ses cinq films de chevet. Des films de monstres, évidemment…

Les eighties ont vu naître plusieurs légendes des effets spéciaux de maquillage. Parmi elles, impossible de ne pas citer Mark Shostrom, creature designer émérite de LA REVANCHE DE FREDDY, FREDDY 3 – LES GRIFFES DU CAUCHEMAR, FROM BEYOND : AUX PORTES DE L’AU-DELÀ, EVIL DEAD 2 ou encore PHANTASM 2 et 3. Retour sur une carrière faite de coups d’éclat, de trahisons et de rendez-vous manqués.

Films excentriques, SFX didactiques et mémoires rigolardes : Sang d’encre la joue « total cinéma » pour une fin d’année riche en bouquins à réclamer pour les étrennes.

VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? souffle en ce moment ses trente bougies. MAD MOVIES en profite pour interroger son réalisateur, Tom Holland, également créateur d’une des icônes les plus importantes du cinéma fantastique : la poupée Brave Gars Chucky.

Le scénario d’ANT-MAN coécrit par Edgar Wright et Joe Cornish s’ouvrait apparemment sur une opération d’infiltration menée par le héros miniature en pleine Guerre froide, morceau de bravoure digne de l’Homme Invisible. La version finale de Peyton Reed et Adam McKay aura préféré mettre en scène un dialogue tendu entre Hank Pym et le SHIELD, l’occasion de rajeunir Michael Douglas de trente ans.

C’est lors du festival Fantasia de Montréal, où il assurait la promotion du très référentiel TURBO KID, que nous avons pu rencontrer l’un des plus fameux durs à cuire du cinéma des années 80-90. Même si cette définition ne plaît guère à ce Canadien pur érable à la langue vraiment bien pendue.

À son ami Piéral lui rapportant que son nanisme dérange la vue des autres, Jean Cocteau répond : « Eh bien, dérange-les ! C’est ce qui peut leur arriver de mieux. ». Revenons sur un siècle de dérangements, depuis Kobelkoff, le torse vivant sibérien, forain visionnaire se filmant, dès 1900, dans des numéros de dextérité avec son seul moignon de 20 cm, jusqu’à l’« elephant man » croisé par Scarlett Johansson dans UNDER THE SKIN et la monstrueuse parade de la nouvelle saison d’AMERICAN HORROR STORY. Les freaks au cinéma – et à la télé – dérangent pour diverses motivations, entre fascination et répulsion, poésie et exploitation.

La carrière de Dick Smith se divise en deux époques : l’avant et l’après L’EXORCISTE. Un après où l’artiste doit se montrer à la hauteur d’une réputation chèrement acquise, en donnant le meilleur de lui-même dans des conditions souvent difficiles, voire parfois hostiles…

De tous les maquilleurs qui ont oeuvré dans le cinéma, Dick Smith compte parmi les plus importants, ceux dont la contribution a perduré au-delà de sa disparition, survenue l’été dernier. Passé maître dans l’art de transformer en centenaire des jeunots d’une vingtaine d’années, il est même parvenu à rendre son travail invisible…