Recherche de "Darren Aronofsky"

Pour célébrer cette nouvelle année, et dire adieu à la saison cinématographique la plus frustrante depuis la création de ce magazine, nous avons décidé de nous payer une petite cure d’épouvante, et de nous intéresser à une sous-catégorie particulièrement malade du genre. Élevée au rang d’art par David Cronenberg, la body horror a remué quelques estomacs et infecté quelques esprits en près d’un demi-siècle d’existence. Mais elle s’est aussi aliéné la critique et le grand public, et a bien trop souvent été considérée comme un caprice underground. Retour sur un mouvement artistique hardcore, où les abominations sont avant tout intimes…

En février 2020 (c’est-à-dire un siècle en temps Covid), le premier long-métrage de Rose Glass a dominé de la tête et des épaules la sélection de Gérardmer, récoltant cinq récompenses au passage (dont le Grand Prix). Prévu pour une sortie en avril puis repoussé pour cause de confinement, le long-métrage devrait trouver la voie des salles d'ici la fin de l'année. L’occasion de vérifier si ce drame psychologico-mystique conserve toute sa puissance en dehors du cadre compétitif d’un festival, et signe bien la naissance d’une autrice à suivre.

Une injustice cinéphilique vient d’être réparée. Le merveilleux second long-métrage de Satoshi Kon, jusqu’ici uniquement visible en France en DVD, sort enfin en salles dans une version restaurée 4K. L’écrin idéal pour ce virtuose et bouleversant voyage dans l’Histoire du cinéma japonais.

Lorsque vous lirez ces lignes, Dark Phoenix, l’ultime volet de la saga X-Men avant que la franchise ne soit intégrée au Marvel Cinematic Universe, aura enfin atteint les salles obscures sans que nous ayons pu découvrir la bête dans son intégralité. Le fait que la Fox ait caché si longtemps le long-métrage n’inspire guère confiance, mais il reste difficile de rester de marbre devant ces funérailles annoncées, tant la franchise a contribué à ancrer le genre super-héroïque dans le paysage culturel du XXIe siècle. Retour sur une série tourmentée mais terriblement ambitieuse, qui n’aurait jamais dû perdre son aura de phénomène.

Diplômé de l’ESRA, Dominique Filhol s’est initialement concentré sur des documentaires abordant des sujets ésotériques. Avec The Nine Billion Names of God, le réalisateur passe à la fiction mais ne change pas de thématique. Dans cette adaptation d’Arthur C. Clarke (l’auteur de 2001, l’odyssée de l’espace), il disserte avec sobriété sur le rapport entre Dieu et les mathématiques à travers une esthétique hors du commun. Darren Aronofsky serait fan !

Comme chaque année, nous faisons le bilan d’une moisson cannoise dont les propositions mad vous sont dévoilées dans ce dossier un peu particulier, puisqu’une réflexion s’imposait quant aux relations de plus en plus schizophréniques entre le prestigieux festival et le genre de cinéma qui nous occupe…

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.

S’il fallait reconnaître une chose au dernier bébé tourmenté de Darren Aronofsky, c’est bien d’avoir divisé les foules par une approche « in your face » qui fait singulièrement tache au sein du torrent de tiédeur cinématographique dont nous asperge Hollywood. Reste à savoir si cette brutale déflagration cinétique fait de Mother! un bon film. La réponse (ou pas) dans les pages qui suivent.

Tel un tsunami emportant tout sur son passage, la photographie numérique connaît un succès grandissant au sein de l’industrie cinématographique mondiale. Bon nombre de réalisateurs, amateurs comme professionnels, ont abandonné la pellicule pour se rabattre vers des supports haute définition vendus comme plus pratiques et plus abordables. Mais depuis quelques années, une poignée d’irréductibles se bat pour prouver que le celluloïd est tout sauf une relique du passé…

Invité de la 10e édition du Festival Kinotayo du Cinéma Japonais Contemporain pour présenter son incroyable film gore anti-guerre FIRES ON THE PLAIN (faux remake des FEUX DANS LA PLAINE de Kon Ichikawa tourné dans la jungle philippine), Shinya Tsukamoto s’est posé avec nous pendant une petite heure histoire de « démonter » les pièces d’une carrière construite en toute indépendance.

Si la carrière de scénariste d’Edward Neumeier compte moins d’une dizaine de titres, on y trouve tout de même deux chefs-d’œuvre de la science-fiction pour adultes : Robocop et bien sûr Starship Troopers, dont il vient de réaliser une suite DTV.