Recherche de "Christopher Lee"

Qui dit « Bates » dit presque systématiquement « Norman Bates », le héros de la saga Psychose. Mais c’est aussi le nom de Ralph, comédien français par sa mère, qui apporte du sang frais au cinéma fantastique gothique anglais du début des années 1970. D’abord chez la Hammer, ensuite chez d’autres, presque toujours voué à incarner des méchants hautains, retors, intelligents, séduisants.

Dans son ouvrage Psychopathia sexualis (1886), le psychiatre Richard von Krafft-Ebing invente le terme « masochisme », en référence à l’oeuvre littéraire de Leopold von Sacher-Masoch, illustration éloquente d’une « pathologie sexuelle » de la catégorie des « névroses cérébrales ». La Vénus à la fourrure, Les Batteuses d’hommes, La Hyène de la Puszta : tous les récits masochiens présentent des hommes soumis à des femmes chasseresses, fouetteuses. Célèbre et respecté en son temps, le romancier n’apprécia pas cette postérité clinique. Le cinéma a négligé ses histoires, mais pas le masochisme.

Ressortant simultanément en salles et en Blu-ray via Tamasa, sept films mettent en lumière la dernière période de la Hammer, la boîte de pointe du cinéma d’épouvante gothique à l’anglaise. Dans les années 1970, cette entreprise très familiale a livré d’étranges hybrides, qui peuvent receler de sacrées surprises.

Au début des années 1970, le réalisateur Robin Hardy et le dramaturge Anthony Shaffer se livraient à un cours de religions comparées aussi fascinant qu’inquiétant. Inégalé, inégalable et authentiquement étrange, The Wicker Man continue quasiment 50 ans après sa création de malmener les tabous judéo-chrétiens tout en célébrant un panthéisme débridé. Retour sur une « légende » aux multiples versions, qui revient hanter les salles le 4 novembre grâce à Lost Films.

La littérature fantastico-horrifique précède naturellement le cinéma dans l’expression artistique de la peur et de ses innombrables vecteurs. Elle n’a jamais cessé d’alimenter les scénaristes, qui se sont nourris aussi bien de ses mythes immortels que de l’imaginaire d’artisans plus confidentiels, mais pas moins imaginatifs. De la page à l’écran, entre symbiose et trahison, s’opère un processus mystérieux que nous avons choisi d’explorer à travers une sélection de mémorables transpositions cinématographiques de fleurons de l’épouvante papier.

Quand on parle vampire au cinéma, les noms de Bela Lugosi et Christopher Lee viennent immédiatement à l’esprit. On compte pourtant bien d’autres comédiens qui ont planté leurs canines surdéveloppées dans le cou de victimes plus ou moins consentantes. Comme Robert Quarry qui, au début des années 70, croise les pas d’un certain comte Yorga.

La mise en ligne sur Netflix de la mini-série Dracula nous a amenés à nous poser de nombreuses questions. La figure du vampire est-elle toujours pertinente aujourd’hui ? Quel bilan tirer du traitement du mythe au cinéma depuis, disons, la saga Twilight ? La décennie qui s’ouvre promet-elle de nouvelles mutations ? Retrouve-t-on encore des traces des oeuvres classiques dans le genre à l’heure actuelle ? Voici quelques éléments de réponse.

Un réalisateur anglo-américain d’une absolue discrétion qui, fortement ébranlé par deux expériences difficiles, prendra finalement le chemin de la télévision. Pourtant, au cinéma, Le Métro de la mort, Réincarnations et le polar Vice Squad : descente aux enfers laissaient augurer une carrière riche et fournie…

Si David Warbeck est surtout connu pour sa participation à un film dénué de tout élément fantastique ou horrifique, ces genres n’ont cessé d’infuser sa filmographie, à travers des personnages stéréotypés auxquels il apporte un petit quelque chose qui fait toute la différence.

À partir du 9 octobre, la Cinémathèque française organise une ample exposition « Vampires, de Dracula à Buffy », accompagnée de la publication d’un catalogue et d’un cycle de projections. Matthieu Orléan, le commissaire de l’expo nous en détaille les cinq parties principales, tout en signalant les pièces à ne pas rater. MM333_

L’été sera chaud, l’été sera beau, l’été sera Bava. En plus d’une rétrospective événement à la Cinémathèque française, le distributeur Théâtre du Temple ressort le 3 juillet trois films du maestro sous l’intitulé « Mario Bava le magicien des couleurs » (qui est également le titre d’un nouveau livre dédié au cinéaste). Trois cas d’école, trois facettes d’un génial touche-à-tout qui fut l’un des grands maîtres de l’épouvante gothique et influença durablement plusieurs générations de cinéastes, de Federico Fellini à Nicolas Winding Refn en passant par Ridley Scott et Tim Burton.

S’il n’a pas forcément l’envergure d’un Christopher Lee, d’un Boris Karloff ou d’un Vincent Price, Reggie Nalder n’en reste pas moins une authentique horror star, dont les rôles vont du tortionnaire sadique au vampire à la Nosferatu, points d’orgue d’une carrière qui, dans sa dernière ligne droite, connaît un étrange incident…

Edgar Allan Poe, Robert Louis Stevenson, Jack London, Gaston Leroux, Arthur Conan Doyle, H.G. Wells, Sax Rohmer, Bram Stoker, H. Rider Haggard, Edgar Wallace, Stephen King … Rarement producteur de cinéma aura accordé une place aussi importante à la littérature populaire. Le fait d’un lecteur assidu et, surtout, d’un entrepreneur constamment sur la trace de « bons plans »… qui donneront rarement de bons films.

Membre de l’association des festivals européens, la manifestation Science+Fiction s’est déroulée à Trieste du 30 octobre au 4 novembre. Retour sur un événement peu connu en France, qui profite d’une ligne éditoriale très maîtrisée et d’invités par dizaines.

L’éditeur Arrow a dévoilé le nom de quelques-uns de ses titres à paraître en 2019 et, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’amateur d’horreur old school va être gâté.

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.

Parmi les artisans du cinéma fantastique britannique, Don Sharp occupe une place à part, vite conscient que le succès dans le genre peut se retourner contre lui et l’enfermer dans une case. Très peu pour un réalisateur aussi versatile que lui…

La Hammer et Roy Ashton, une histoire aussi houleuse qui passionnelle qui donnera naissance, souvent dans des conditions spartiates, à de puissants mythes cinématographiques. Mais cette belle relation ne sera pas exclusive, l’artiste se mettant également au service du plus grand rival de la firme au marteau…

Son prestige et sa réputation, le mythique studio Hammer les doit aussi à Roy Ashton. Un artisan de l’ombre qui exerce ses talents et son imparable savoir-faire à la fabrication de monstres. De la momie de La Malédiction des pharaons au lycanthrope de La Nuit du loup-garou, lumière sur la première partie d’une carrière placée sous le signe de l’inventivité et du renouvellement…

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À l’opposé de Christopher Lee, Peter Cushing, Vincent Price et Boris Karloff, Michael Gough n’a jamais été une « horror star » de premier plan. Pourtant, réhabilité sur le tard par Tim Burton, il a su se singulariser et occuper une place importante dans un genre toujours en quête de gentleman à faire basculer du côté obscur de la force…

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Lorsqu’on pense « films fantastiques anglais des années 50 à 70 », ce sont bien sûr les noms « Hammer » ou « Amicus » qui viennent immédiatement en tête. Ce serait oublier d’autres artisans, plus obscurs, moins exposés, dont Richard Gordon, passionné de la première heure…

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La sortie d’un énorme livre-hommage (voir encadré) nous rappelle que la blonde actrice, après avoir été star de l’Âge d’Or du X et avant de devenir animatrice radio à succès, fut un temps la figure de proue d’une petite industrie de la série B française. Elle nous en raconte ici la saga, sans illusions mais sans s’en excuser non plus.

Si la Amicus de Max Rosenberg et Milton Subotsky prospère pendant une dizaine d’années sur le même créneau que la Hammer, la firme connaît un déclin très différent, non pas provoqué par l’essoufflement du marché de l’épouvante gothique, mais par une simple brouille…

Certes, le nom « Hammer » reste le plus évocateur du fantastique anglais des années 60/70. Mais dans ce domaine, il ne faut pas oublier la Amicus, une société fondée par deux Américains venus croquer à pleines dents dans le pudding british.

Le Brady fête cette année ses 60 ans d’existence. Pile-poil. L’auteur de cette rubrique y posa lui ses mirettes friteuses pour la première fois il y a 40 ans. Pile-poil aussi. D’où ce B à Z spécial anniversaire « Bradoche » (comme on l’appelait entre bisseux), LA salle mythique parisienne dédiée au fantastique pendant des décennies.

De tous les réalisateurs estampillés Hammer, il est le dernier grand talent à avoir émergé. En trois films, alors que la firme anglaise vacille déjà, Peter Sasdy se fait un nom, se taille une réputation. Avant d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte…

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Jess Franco décortiqué et space opera mondialisé : le premier sang d’encre de 2016 fait dans le choc des budgets et des mythologies.

Auprès de Terence Fisher et de Roy Ward Baker, John Gilling compte parmi les meilleurs réalisateurs de la Hammer. L’un des plus doués, mais aussi le plus rebelle, le plus rétif à se plier à la volonté de ses producteurs…

Présent dans HÔTEL TRANSYLVANIE 2, bientôt dans le DOCTEUR FRANKENSTEIN de Paul McGuigan avec Daniel Radcliffe et James McAvoy ainsi que dans deux séries TV, Frankenstein et son monstre reviennent en force sur les écrans. Le préambule à la célébration de son 200e anniversaire…

Entre les deux Christopher (Lee et Lemaire), c’est une grande histoire d’amour cinéphagique. Sauf que Lee, lui, n’en a jamais rien su… Déclaration/hommage/coming out, ici, maintenant.

Le foudroyant MAX MAD : FURY ROAD a récemment braqué tous les projecteurs sur l’Australie, un petit pays en termes de volume de production, mais une grande nation pourvoyeuse de films turbulents et avant-gardistes dont certains sont entrés au panthéon du genre. Le retour de George Miller (mais était-il seulement parti ?), la sortie en Blu-ray du séminal WAKE IN FRIGHT et la chaleur de l’été ont donc motivé la conception d’un dossier spécial sur celle que les intimes appellent la « Ozploitation ».

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Devenu, sur le tard, un pilier de la Hammer, Roy Ward Baker contribuera parallèlement à la réputation d’une autre société de production britannique spécialisée dans le fantastique, la Amicus. Son savoir-faire y sera parfois mis à rude épreuve…

Avant de se rendre début avril au TGS Springbreak, et entre deux saisons de THE WALKING DEAD, le maquilleur-star Greg Nicotero a pris le temps de se prêter au jeu de la rubrique Give Me Five.

Il aura fallu la sanction de plusieurs années de télévision à la suite de deux échecs commerciaux et le hasard d’une indisponibilité pour que Roy Ward Baker aborde la science-fiction puis, par rebond, le fantastique, sous un pavillon désormais légendaire. Naissance – malgré lui – d’un maître du genre…

Avec Crimson Peak, un véritable auteur s’attaque au film de maison hantée en le ramenant dans le giron d’une tradition gothique parfois jugée poussiéreuse. L’occasion de revenir sur les œuvres du genre qui ont su se distinguer par la personnalité de leur réalisateur ou permettre à des artisans d’être touchés par la grâce.

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Président du jury lors du dernier BIFFF, Michael Armstrong nous a raconté sa turbulente trajectoire, qui l’a vu se recycler comme scénariste suite aux problèmes rencontrés sur ses réalisations, notamment le fameux LA MARQUE DU DIABLE qui reste un des films les plus gore de tous les temps.