04 / 04 / 2015
À son ami Piéral lui rapportant que son nanisme dérange la vue des autres, Jean Cocteau répond : « Eh bien, dérange-les ! C’est ce qui peut leur arriver de mieux. ». Revenons sur un siècle de dérangements, depuis Kobelkoff, le torse vivant sibérien, forain visionnaire se filmant, dès 1900, dans des numéros de dextérité avec son seul moignon de 20 cm, jusqu’à l’« elephant man » croisé par Scarlett Johansson dans UNDER THE SKIN et la monstrueuse parade de la nouvelle saison d’AMERICAN HORROR STORY. Les freaks au cinéma – et à la télé – dérangent pour diverses motivations, entre fascination et répulsion, poésie et exploitation.
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