Pour plus de facilité, je rassemble mon avis sur l'ensemble des épisodes de cette première saison.
Bonne lecture
1x01 Le Train Fantôme
"Seul rescapé d'un accident de train, un homme âgé voit son fils, des années plus tard, construire sa maison sur les ruines de la catastrophe. Les souvenirs douloureux du passé refont alors surface."
Steven Spielberg fait du Steven Spielberg à travers une histoire qui traite de la mort, mais aussi de la famille. C'est carré, propre, touchant comme tout et avec une bien belle interprétation de Roberts Blossom. Lukas Haas, tout jeune, y joue le rôle du petit fils.
4/6
1x02 La Météorite
"À la suite de la chute d'une mystérieuse météorite, un lycéen arrogant et prétentieux ne pensait pas devenir aussi « attractif »..."
Épisode grotesque au possible, dans lequel un jeune lycéen façon Parker Lewis se retrouve du jour au lendemain "magnétique". C'est très drôle et divertissant, on en demande pas plus.
4/6
1x03 Le Messager d'Alamo
"Le jeune Jobe se trouve dans une posture délicate quand il doit transmettre un message au Général Lefferts, pendant la bataille d'Alamo... En 1980 à San Antonio."
Une histoire à la Retour vers le Futur qui laisse rapidement tomber ses bonnes idées de départ pour une facilité et une conventionnalité peut-être plus (trop ?) familiale. N'en demeure pas moins un petit divertissement sympathique.
3,5/6
1x04 Papa, Momie
"Un acteur ayant omis de retirer son déguisement de momie pendant le tournage d'un film d'horreur sème la panique dans le comté de Grindley... Une momie bien réel viendra jouer, elle aussi, les trouble-fête"
Véritable hommage aux monstres de la Universal, Papa, Momie est une petite perle d'humour et d'inventivité sans aucun temps morts et bénéficiant d'un travail d'orfèvre sur l'ambiance et les décors afin de coller au plus près au cinéma qu'il entend faire honneur. Une réussite totale qui n'a pas pris une seule ride.
6/6
1x05 La Mascotte
"Pendant la seconde guerre mondiale, une banale opération de routine vire à la catastrophe pour des aviateurs pourtant chevronnés."
Encore une fois, Steven Spielberg est aux commandes de ce magnifique double épisode, et nous offre des personnages profondément attachants qui passeront (et nous aussi) par maintes émotions, et notamment le rire, les larmes, le désespoir... Et de finir sur une irruption du fantastique qui sonne comme un véritable acte de foie. Un grand moment !
Kevin Kostner et Kiefer Sutherland font partie de la mission.
6/6
1x06 L'Incroyable Vision
"Un médium capte les pensées d'un tueur en série lors d'une représentation..."
Plus proche d'un Twilight Zone, Peter Hyams fait de cet incroyable vision, un petit thriller fantastique tendu, à l'atmosphère assez lourde et à la réalisation soigné, à l'image du joli plan séquence d'ouverture.
4/6
1x07 Programme Spatial
"Trois collégiens doivent mettre au point une antenne artisanale pour capter les programmes télévisés. L'antenne finira par intercepter une chaîne venue d'une autre planète..."
C'est très cheap, pas drôle et souvent à côté de la plaque dans ses hommages aux anciennes sériés télévisées. Bref, pas grand chose à retenir de cet épisode qui ennuiera plus qui ne divertira.
1/6
1x08 Mister Magic
"Un grand magicien en pleine chute professionnelle met la main sur un étrange jeu de cartes..."
Le passé appartient au passé, c'est ce que l'on apprendra dans cet épisode empreint d'une douce mélancolie nous contant l'ultime tour de piste d'un autre fois célèbre magicien. Un joli petit récit, avec des sfx d'époque (et un jeu de cartes) très sympathique.
3,5/6
1x09 Vacances Forcées
"La personnification de la mauvaise conscience est contrainte à des vacances forcées suite à une faute professionnelle, et embarque pour une croisière qui va changer son existence..."
Une simple romance. Ça se laisse regarder mais la niaiserie de l'ensemble peut rapidement réfuter, d'autant plus que visuellement, c'est assez kitsch.
2/6
1x10 Le Zappeur Fou
"Un mari et père de famille frustré et malheureux voit sa vie bouleversée quand les personnages de ses séries télévisées prennent vie grâce à une télécommande magique."
Une proposition effarante de la famille américaine lambda. C'est très maladroit et pas toujours très fin dans le message (lourd ?) qu'il tente de faire passer, mais c'est plus ou moins drôle et les caméos sont chouette.
3/6
1x11 Nuit De Noël
"En cette nuit de Noël 1985, la père Noël va connaître un imprévu de taille..."
Loin de la mièvrerie habituelle, Nuit De Noël est un petit conte attachant qui balance constamment entre le côté merveilleux propre à la fête et la pure réalité. L'épisode est un peu précurseur de Miracle Sur La 34ème Rue, qui sortira 9 ans plus tard.
4/6
1x12 Vanessa
"Quand la femme d'un brillant artiste peintre meurt tragiquement, celui-ci se met en tête de la faire revivre par son art..."
Réalisé par Eastwood Himself, Vanessa est une bien jolie toile, au fantastique modéré, mais faisant toujours preuve d'une grande justesse quand il s'agit d'aborder ce dernier. Petit bémol cependant, si l'épisode est très agréable, le tout manque un peu d'épaisseur, préférant rester dans une certaine constance tout du long.
4/6
1x13 La Baby-Sitter
"Deux frères s'amusent à effrayer leurs baby-sitters successives. Mais la dernière engagée est bien différente des autres..."
Quand Junior Le Terrible rencontre une version jamaïcaine et délurée de Mary Poppins. C'est inoffensif, léger comme tout et ça met en avant des proverbes bien connus comme "rira bien qui rira le dernier" ou encore "tel est pris qui croyait prendre". Rien de vraiment glorieux ni même d'original, mais rien de vraiment honteux non plus.
3/6
1x14 Le Héros Malgré Lui
"Lors du débarquement sur les côtes italiennes pendant la seconde guerre mondiale, un soldat simple d'esprit, souffre-douleur d'un groupe de jeunes G.I, saisit sa chance d'être un héros..."
Tourné entièrement en noir & blanc et avec des stock-shots d'époque, l'épisode se veut être un hymne au courage et à la bravoure, mais aussi à la tolérance, une tolérance qui prendra tout son sens dans les dernières minutes, lors d'un passage particulièrement touchant. Quand au fantastique, il est ici plus vague, plus ambigu, et s'accordant parfaitement avec le sujet. On pourrait toujours reproché un manque d'envergure, mais ça serait chercher la petit bête, voir se tromper de marchandise. Une belle petite réussite.
4,5/6
1x15 Le Dernier Verre
"En 1934, dans le bronx, une paire d'escrocs tente de tuer un alcoolique pour toucher l'argent de l'assurance. Mais la tâche s'avère plus ardue que prévu..."
Un épisode dans lequel l'humour noir règne en maître et où le "fantastique" se veut plus effacé au profit d'une aura plus mystérieuse. C'est terriblement mesquin et drôle, servi par des personnages hauts en couleurs et interprété par des acteurs impliqué. Santé !
4,5/6
1x16 Le Collectionneur
"Jonathan Quick rencontre un lutin dans son enfance et écoute ses conseils, les retombées viendront bien des années plus tard"
Mark Hamill joue ici un homme indolent qui rêve de richesse, avec ce qu'il faut de magie et de morale pour faire de ce récit une histoire gentillette, mais peu emballante. À noter, une sympathique apparition de Forest Withaker en mode geek qui fera sourire.
2,5/6
1x17 Bouh !
"Un couple de gentils fantômes, de la vieille école, sont perturbés par l'arrivée d'une reine du porno et de son mari qui emménage dans leur maison"
Grosse déception que cet épisode pourtant réalisé par Joe Dante et nanti d'un synopsis à la Beetlejuice des plus alléchant. Problème, le réal n'en fait absolument rien. C'est plat, rarement drôle et sans une once d'originalité. Heureusement, les personnages, tantôt charmant (les fantômes), tantôt extravagant (le couple d'envahisseurs), sauvent l'épisode.
2/6
1x18 Dorothy et Ben
"Ben Dumfy sort d'un coma de 40 ans, cet événement exceptionnel s'accompagne d'un étrange phénomène : Il arrive à communiquer avec une petite fille comateuse de 7 ans..."
Gros coup de coeur. Une histoire simple, efficace, incroyablement émouvante et qui ne cherche jamais à vouloir trop en faire. Joe Seneca (Ben) est véritablement habité par le rôle, son regard est d'une sensibilité à toute épreuve. Un sublime épisode qui rappel que rien n'arrive par hasard.
5/6 (J'avoue, j'ai eu la larme à l'oeil)
1x19 Miroir, Miroir
"Un romancier d'horreur qui n'a peur de rien est forcé de reconsidérer la chose quand il est harcelé par une étrange entité..."
Réalisé par Martin Scorsese, Miroir, Miroir est une fable sur le "monstre" qui se cache en chacun de nous. C'est cruel, ironique et finalement très éloigné de la plupart des autres épisodes. Un excellent morceau donc, quoi qu'un peu répétitif dans ses scènes "horrifiques", mais qui apporte cependant la viscéralité qui manquait jusqu'ici à la série.
5/6
1x20 Le Cinéma Secret
"Une jeune femme commence à avoir de drôle de suspicions : Elle pense être filmée en permanence..."
Un Truman Show avant l'heure qui tient sur 20 minutes. La critique de la société du spectacle était pertinente dans le film de Peter Weir, elle est ici complètement à la ramasse, probablement du au format et surtout à la durée. Mais ce n'est pas finis, c'est aussi d'une platitude sans nom et foutrement mal écrit, l'impression de suivre une série de sketchs satiriques fastidieux qui n'ont aucune cohérence entre eux, au détriment d'un personnage principal à qui l'on a bien du mal à émettre la moindre affection, un comble vu le sujet traité... Bref, un épisode ennuyant et raté en tout point.
0/6
1x21 La Moumoute Sanguinaire
"Un avocat se retrouve dans une position délicate : Il doit défendre un homme qui, après avoir acheté un étrange postiche, est poussé à tuer le premier avocat qu'il voit..."
La Moumoute Sanguinaire n'a pas peur du ridicule, et c'est rien de le dire. Irvin Kershner ajoute ce qu'il faut de folie et de dynamisme à cette histoire invraisemblable de postiche tueur pour rendre l'ensemble parfaitement homogène, alors que la partie était pourtant loin d'être gagné d'avance. Le seul regret, c'est la restriction de l'épisode, qui aurait été encore meilleur sans les aléas propre au public familiale.
4,5/6
1x22 La Poupée
"La vie d'un célibataire endurci change du tout au tout quand il achète une mystérieuse poupée à un vendeur allemand..."
Point de Chucky ou de Puppet Master ici, il s'agit simplement d'une gentille petite histoire sur la recherche de l'âme soeur et dont le seul trait fantastique se limite aux gestes, qui peut être considérer comme un signe du destin, d'une poupée entièrement fabriqué à la main. John Lithgow est parfait dans son rôle dans cet épisode mignon à souhait mais peut-être un chouïa trop mièvre et assez vain.
3/6
1x23 L'Encyclopédie Vivante
"Un vieux concierge travaillant dans une université se rend compte qu'il peut apprendre tout ce qu'il veut. Comme une éponge, il absorbe tout ce qu'il voit..."
Intriguant dans ses premières minutes, l'épisode ne prendra finalement aucune direction et se contentera d'un récit sans enjeu doté d'un final sans queue ni tête et profondément décevant.
1,5/6
1x24 Le Fantôme De Charlie
"Un vieil homme meurt dans son sommeil. Pourtant, il ne veut pas quitter son appartement, continuant d'y vivre comme si de rien n'était..."
D'apparence monotone, Le Fantôme De Charlie se révélera un épisode d'une tendresse ineffable, notamment grâce à un joli petit twist final. Quelques points d'interrogation parsème cependant ce récit néanmoins fort agréable.
3,5/6
Noter l'ensemble de la saison ne serait pas judicieux puisque cette saison 1 mérite vraiment la (re)découverte, et ce, même si il faut passer par des épisodes moyens, voir totalement mauvais en de rares occasions. Et si la nostalgie des 80's ne vous rebute pas, il n'y a qu'une seule chose à dire : FONCEZ !!!
(Petite pause avant d'entamer la saison 2)
Ce message a été modifié par slasherboy - 31 March 2017 - 17:51 PM.
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