01->03
Franchement j’ai kiffé. Mais genre bien.
Le premier zode est hyper efficace pour accrocher dès les premières minutes et ensuite adhérer à leur délire. Surtout que l’ambiance abrupte mais classe de la réal et la voix off à la diction parfaitement claire contribuent à donf à l’accroche, que les petites touches d’humour font toujours mouche (notamment sur la "vie normale" des crétins, avec leurs marvel movies et leur starbucks) et que l’acteur est top de chez top.
C’est évidemment très léger comme charge anar et pas super subtil, ça va pas se faire poser d’autre questions que celles qu’on se pose d’habitude. Mais l’intelligence du show c’est de pas partir sur un fuck the society inutile et dépassé mais plutôt que le perso principal regrette au final cette asociabilité et caresse l’utopie de faire partie du troupeau. Ça joue pas mal sur ce schisme.
Le truc bien aussi, c’est l’état mental d’Eliott qui traduit pour le spectateur à l’écran ce que lui voit (le evil corp par exemple). Dans cette optique on peut très bien imaginer qu’Angela est en réalité un boudin et que sa dealeuse est un mec. 
L’aspect hacking et techos est suffisamment réaliste pas trouver ça ridicule et garder le principal, à savoir l’aspect divertissement. (bon ils pouvaient se passer du discours bateau et ridicule du petit tech guy illustré avec les zeros et les uns, c’était pas la peine, on se serait cru dans le Black Hat pourri de Michael Mann)
En tout cas, c’est pour le coup une série bien ancrée dans notre époque et qui joue avec ses codes, ses travers et gimmicks.
Après y’a des trucs qui font tiquer, comme par exemple tout l’aspect harem du truc avec que des bombasses qui gravitent autour du mec (on est pas loin d’un anime jap), un sujet pas tout le temps respecté (le mec a pas envie qu’on le touche seulement quand ça arrange le scénar et il peut finalement communiquer assez facilement avec tout le monde irl), certaines maladresses (hacker hyper doué mais qui se doute pas qu’un gars utilise pas son vrai nom) et je suis pour l’instant pas fan des magouilles de la f society qui popent de nulle part. (même si ça fait plez de revoir Christian Slater en forme). Le méchant directeur Tyrell et sa petite tête de putois par contre, je kiffe. Le mec qui va aller payer des charclos pour leur défoncer la gueule et qu’encule des mecs pour arriver à ses fins, c’est un bon lui.
Mais encore une fois, rien n’empêche tout ça d’être des hallucinations du héros et d’en faire une bonne fable solipsiste où au final c’est le seul gars qui existe vraiment.
Me mate les 3 autres ce soir tiens.