Après deux courts magistraux (High/Low et Burn), Fabien Dubois sort enfin son dernier bijou : Here We Are. Il lui aura fallu de longues années pour accoucher de ce film d’aventure initiatique tourné en Islande, entre hard science, grands espaces et questionnements existentiels.
Quand un jeune cinéaste présente en guise de film de fin d’études un hommage à NOMADS, le premier long-métrage de John McTiernan, on regarde. Et comme ce court se révèle plein de promesses, on en cause !
MAD MOVIES s’est depuis bien longtemps penché sur le parcours créatif du réalisateur Quarxx. Si son avant-dernier court, NUIT NOIRE, annonçait une vraie tendance à l’excentricité, son dernier bébé confirme un certain changement d’humeur.
Loin d’une vision nostalgique du mythe du vampire, le réalisateur Xavier Mesmes choisit la modernité avec THE CURE, un huis clos fantastique où proie et prédateur se confondent.
Comme le montrent son précédent court (NOCT) et ELLE, son petit dernier, Vincent Toujas aime les monstres, surtout ceux de l’intime. ELLE commence par une rencontre amoureuse (presque) banale, avant de bifurquer dans une direction fantastique surprenante et « monstrueuse ».
Après TOUS LES HOMMES S’APPELLENT ROBERT, Marc-Henri Boulier revient avec JULIET. Le réalisateur a beau passer de la fable fantastique au conte futuriste sur l’intelligence artificielle, les deux films partagent la même thématique : la substitution de l’être humain.
Avec LES CHRONIQUES DE LA SOURCE, le réalisateur Sébastien Chauvel met son bagage architectural au service d’un court-métrage « univers » forcément très dense.
Genre très plébiscité au cinéma, le post-apo prend souvent place dans un bunker,un paysage urbain ou un désert. Simon Saulnier, lui, a décidé d’installer sa fin du monde dans une immense forêt aussi magnifique que dangereuse, pour un court ambitieux intitulé LA LISIÈRE.
Une fois n’est pas coutume, Mad in France va se pencher sur un documentaire. Mais pas un doc au sens strict du terme, plutôt une fiction nourrie au réalisme. Enfin, pas vraiment non plus. En fait, on pourrait appeler ça un témoignage de l’indicible. Ah ben tiens, c’est le titre… Bien joué !
Librement adapté du SCARABÉE D’OR d’Edgar Allan Poe, LUNE NOIRE lorgne également du côté de Lovecraft et de Stevenson. Au début du XIXe siècle, des aventuriers cupides profanent le tombeau sacré d’un être surnaturel. Une parabole sur la médiocrité de la nature humaine doublée d’un beau conte aussi sombre que la nuit dont il est nimbé, et qui aura mis quatre ans pour voir le jour.
Aurélia Mengin ne baisse jamais les bras. Bien décidée à faire son cinéma ou rien, la cinéaste a bâti son propre univers obsessionnel et symbolique. Mais derrière « l’artiste excentrique », il y a également une meneuse de projets formellement ambitieux et structurellement audacieux.
Les ambiances mystérieuses et les histoires à la Richard Kelly, Christophe Deroo connaît. Après SKOM et POLARIS, il organise la visite tokyoïte du HALL DES PENDUS, un film de science-fiction mad(e) in… Japan !
Avec NOCT, Vincent Toujas tente l’aventure risquée du film de monstre. Risquée culturellement, puisque notre cinéma fuit le genre comme la peste, et risquée techniquement, tant il n’est pas aisé, avec des petits moyens et peu d’expérience, de réussir un monster movie.