Très attaché au fantastique et à l’horreur (on l’a vu au générique de La Cité des monstres d’Alex Winter et Tom Stern, La Nuit de l’épouvantail de Jeff Burr ou encore Uncle Sam de William Lustig), Bob Murawski a monté la plupart des films les plus emblématiques de Sam Raimi depuis L’Armée des ténèbres. Également connu pour son travail sur Chasse à l’homme de John Woo ou Démineurs de Kathryn Bigelow, ce roi du découpage a accepté de participer à notre hors-série dédié à Evil Dead. Nous en avons évidemment profité pour le soumettre à l’exercice de l’interview carrière…
L’histoire d’amour entre Makoto Shinkai et le public japonais ne se dément pas : après les triomphes de Your Name et Les Enfants du temps, son Suzume est devenu en quelques mois le dixième plus gros succès de l’Histoire du cinéma nippon. C’est donc un cinéaste plutôt apaisé qui nous a accueillis dans un hôtel parisien pour discuter de la façon dont il a réussi à aborder un sujet aussi grave que sensible à travers une pure œuvre de divertissement…
Remarqué avec le film d’horreur lovecraftien The Hole in the Ground, acheté en 2018 par A24, l’Irlandais Lee Cronin est contacté par Sam Raimi alors qu’il présente son ouvrage à Sundance. Le croyant un temps trop doux pour prendre le relai de Fede Alvarez, Robert Tapert accepte finalement de suivre l’instinct de son associé et confie à Cronin les rênes du cinquième long-métrage de la saga Evil Dead…
Brendon Durey est le directeur du studio néo-zélandais Filmfx, collaborateur privilégié de Rob Tapert et Sam Raimi depuis les séries Hercule et Xena au milieu des années 1990. Déjà présent en coulisses de Ash vs Evil Dead, Durey a volontiers repris du service sur Evil Dead Rise…
Depuis plus d’une vingtaine d’années, Maxime Chattam se confronte à l’horreur criminelle pour nourrir ses thrillers et délivrer des œuvres denses, sourcées, assaisonnées de pistes théoriques en rapport avec les évolutions des méthodes d’investigation… ou des pires lubies en vogue chez les tueurs en série. Son dernier roman, La Constance du prédateur, ajoute une nouvelle figure horrifique traumatisante à un panthéon déjà bien rempli.
Après les succès de Wedding Nightmare et de leur réappropriation de la franchise Scream, Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett nous parlent de la délocalisation géographique de la saga à l’occasion de ce sixième opus qui investit les artères de la Grosse Pomme, l’une des villes les plus éminemment cinégéniques du monde. Et plus largement, les deux cinéastes dissertent généreusement sur leur rapport à l’héritage de la saga initiée par Wes Craven. (ATTENTION SPOILERS SUR SCREAM 4 ET 5)
S’il n’est pas le premier long-métrage de M. Night Shyamalan, déjà responsable en 1992 et 1998 des méconnus Praying with Anger et Wide Awake, Sixième sensaura posé les codes et les thématiques d’une carrière absolument passionnante, y compris lors de sorties de route épiques (Phénomènes), de compromissions malheureuses (After Earth) et d’échecs cuisants au box-office (Le Dernier maître de l’air, bien meilleur que ne le laisse entendre sa triste réputation). Huit ans après The Visit, l’auteur virtuose d’Incassable, Signes, Le Village et Glass revient dans les pages de MadMovies à l’occasion de la sortie de Knock at the Cabinpour nous aider à décrypter sa riche filmographie…
Propulsé au rang de nouveau wonder boy de la fiction télé US par le succès public et critique de Chernobyl, Craig Mazin est aujourd’hui aux manettes de l’adaptation d’un des plus grands chefs-d’œuvre vidéoludiques de ces dernières années, aux côtés du créateur du jeu lui-même, Neil Druckmann. Une expérience dont il parle avec un enthousiasme très communicatif.
Lors de la dernière édition du PIFFF, le cinéaste anglais présentait son nouveau film The Lair, qui débarque chez nous en vidéo et VOD dès le 13 janvier via Koba Films. C’était l’occasion de l’interroger sur une carrière déjà longue de vingt ans, et marquée par un sens aigu de l’action au sein de paysages sauvages.
Véritable touche-à-tout, l’auteur complet de Terrifier 2 nous parle de la fabrication artisanale du film, de l’écho inouï qu’il a eu auprès des fans, mais aussi de sa volonté de dévoiler l’arrière-fond mythologique qui nourrit le genre du slasher.
Dans Violent Night comme dans l’entièreté de sa filmographie pléthorique, John Leguizamo ne cesse de démontrer qu’il n’y a pas de seconds rôles ou de rôles mineurs, uniquement des terrains de jeu aux possibilités infinies. Des années de pratique sur les planches peuvent ainsi propulser une figure archétypale comme « Benny Blanco, l’homme du Bronx » dans L’Impasse au firmament des créations légendaires, pour peu que la personne derrière la caméra lui laisse le champ libre.
Disparu un temps dans l’anonymat des séries, Ti west, l’auteur de X nous explique comment son retour au grand écran se place sous le signe d’une célébration du cinéma indépendant et de son art de la débrouille.
Aussi vénérée que Sigourney Weaver par les amateurs de cinéma de genre, Jamie Lee Curtis s’était exprimée pour la dernière fois dans nos pages en novembre 1998, à l’occasion de la sortie de Halloween, 20 ans après. Nous avons profité de sa venue en France pour discuter des enjeux de Halloween Ends et de la vision de David Gordon Green, tout en revenant sur les moments forts d’une carrière qui, de À couteaux tirés à Everything Everywhere All at Once, continue de nous surprendre.
Illustrateur de génie associé depuis 30 ans à l’univers de J.R.R. Tolkien, John Howe a contribué aux côtés d’Alan Lee au design des deux trilogies de Peter Jackson. Nous avions récemment recueilli ses souvenirs dans notre hors-série La Saga de l’Anneau, et il nous semblait indispensable de lui tendre un micro pour évoquer la conceptualisation de la série de Patrick McKay et John D. Payne…
Après un Jurassic World: Fallen Kingdom pour le moins controversé (mais dont nous avions défendu l’ambition formelle) et en attendant La Sociedad de la nieve, relecture d’un drame déjà traité dans Les Survivantsde Frank Marshall, J.A. Bayona passe par la case de l’heroic fantasy en réalisant le pilote du Seigneur des anneaux : les Anneaux de pouvoir. Nous avons pu l’interroger sur les enjeux créatifs d’une telle production, et la manière dont elle s’inscrit dans la continuité d’une œuvre assez personnelle…