En février dernier, le plus humide des festivals de cinéma faisait résonner la voix d’une expression fantastique libre et provocante sur toute une île désormais habituée (?) à ces quelques « débordements » salutaires.
Comme le PIFFF avant lui, le BIFFF a dû se relever après un événement traumatique : les attentats terroristes qui ont frappé Bruxelles le 22 mars. Contre vents et marées, le Festival a été maintenu, sous réserve d’un contrôle systématique des visiteurs et en opposant à la terreur une passion indéfectible pour le genre qui nous est cher.
10 – 1 = 9. Rassurez-vous, il n’y aura aucun test mathématique dans les lignes qui suivent, seulement un premier décompte avant un anniversaire très attendu.
Du 2 au 20 mars derniers, le festival bruxellois nous régalait à nouveau avec des rétrospectives passionnantes, entre célébration du cinéma grindhouse et plongée en apnée dans ce que la psyché féminine peut avoir de plus dérangeant.
Du 28 au 30 janvier derniers, au Centre des Arts Numériques d’Enghien-les-Bains, s’est déroulé le Paris Images Digital Summit (PIDS). Une bonne occasion pour découvrir certains secrets de fabrication de STAR WARS, SPECTRE ou encore SEUL SUR MARS. Mais au-delà de l’aspect purement ludique ressenti par l’amateur d’effets spéciaux, ce salon était aussi l’occasion de se regonfler le moral à bloc.
Certes, Court Métrange 2015, c’était en… 2015 (en octobre pour être plus précis), et nous sommes donc un peu à la bourre. Mais qu’importe le retard pourvu qu’on ait l’ivresse, disait le vieux sage alcoolique.
Tout comme la France, L’Espagne a ses festivals populaires consacrés au cinéma fantastique (Sitges, San Sebastian) et ses manifestations plus locales. Fondé en 2010 par deux fondus (María Núñez et Tonecho Otero), le FKM – alias Freakemacine – se déroule à La Corogne. Ou La Coruña en langue poilue de Paul Naschy !
Du 3 au 7 novembre derniers, la Cinémathèque de Toulouse ouvrait ses portes à des hôtes aussi divers et variés qu’une prog’ riche en incunables de toutes sortes.
Systèmes éducatifs déviants, adultes enragés, Indiens poussant la chansonnette tout en jouant du sabre : ce n’est là qu’une petite partie de ce qu’on pouvait voir à Nantes du 30 octobre au 2 novembre derniers.
La huitième édition du FEFFS a été marquée au fer rouge du bis par la venue en chair et en zoom d’Enzo G. Castellari, pape du « post-apoproto-gay-rital » venu à la rencontre du public français.
Pour sa 21e édition, l’Étrange Festival de Paris affirme une tendance de plus en plus marquée au fil des années : privilégier un cinéma plus arty que populaire, au risque de s’aliéner une partie du public.
Avec quelque 135 longs-métrages projetés du 14 juillet au 5 août derniers, le festival montréalais défie toutes les lois du compte-rendu journalistique. Voici donc de brefs télégrammes sur nos favoris. Et tant pis pour les nombreux recalés, même s’ils n’étaient pas dépourvus d’intérêt la plupart du temps.
Bien que les skinheads de Jeremy Saulnier aient fait une véritable razzia sur le palmarès du festival suisse, le reste de la Compétition officielle n’était pas avare en découvertes de tous genres. Suivez le guide.
En ces temps caniculaires, rafraîchissons-nous avec un petit flash-back sur le festival suisse qui s’est tenu du 30 mars au 5 avril derniers, sous une neige glaciale qui a pourtant été très loin de réfréner les ardeurs d’un public chaud bouillant !
1, 2, 3, 4… 5 ! Non, il ne s’agit pas de la minuterie d’une bombe à retardement, mais bien du nombre d’éditions d’un festival unique et – ah si ! – explosif.
Si la « semana de cine fantastico y de terror » (olé !) voit son budget diminuer à cause de la crise, cela ne s’est pas ressenti sur la programmation de cette 25e édition.
Le poids lourd des festivals spécialisés change de braquet et file désormais vers une direction généraliste qui risque de laisser certains spectateurs sur le carreau. Explicación dans un compte-rendu tardif qui gratte un peu.
Pour sa seizième édition toujours menée par l’irremplaçable Prof. Thibaut, l’indispensable festival toulousain prouvait une fois de plus que le cinéma « out of this world » existait bien avant l’arrivée de R2D2 et C-3P0. Et même que certains films, bien que datant de Mathusalem, faisaient déjà preuve de modernité.
Du 18 au 23 novembre prochains, séchez les cours, bloquez vos jours, faites garder vos gosses, achevez vos grands-parents (sauf s’ils gardent vos mômes, soyez intelligents voyons !) et rendez-vous au Gaumont Opéra Capucines pour LE rendez-vous fantastique de l’année.
BOUM ! L’Étrange Festival vient de fêter sa 20e année avec une édition bourrée ras-la-gueule de cartes blanches (à Jacques Audiard, Godfrey Reggio et Sono Sion – voir page 48 pour ce dernier), de séances rétrospectives et, surtout, de films. Plein. Des tonnes. Mais il en fallait plus pour nous décourager !
Du 17 juillet au 6 août derniers, la manifestation montréalaise continuait sa folle croissance, en projetant cette année plus de 160 longs-métrages. Mais l’abondance avait du bon, car la sélection de la première semaine montrait que le meilleur est souvent à trouver parmi ces « petits » films fleurissant à l’ombre des têtes d’affiche.
Pour la quatorzième fois, le cinéma fantastique a envahi les rues paisibles de Neuchâtel entre le 4 et 12 juillet derniers. Après l’exceptionnelle cuvée 2013 et ses invités haut de gamme, le NIFFF avait intérêt à garder le cap. Et c’est ce qu’il a fait.