Ce mois-ci, le DVD Mad vous propose d’assister à la genèse de Leatherface à travers le dernier bébé de Julien Maury et Alexandre Bustillo. Un bébé dont la naissance compliquée (voir l’entretien qui suit) n’a pas réussi à entamer les qualités qui en font une ambitieuse proposition au sein de la saga initiée par Tobe Hooper.
Le réalisateur de Kaïro livre avec Creepy l’une de ses plus impressionnantes incursions dans le thriller, registre qu’il maîtrise selon un mode opératoire très personnel, basé sur une efficace économie de moyens. La preuve…
Un restaurateur qui sert à sa clientèle une viande humaine amoureusement mitonnée. Une intrigue pas follement originale, certes, mais personne avant Dan Pringle n’avait toutefois pensé à la situer dans un restaurant de kebabs, dont la carte ne se limite plus au boeuf, au mouton ou au poulet.
Une femme enceinte réalise et interprète une fiction portant sur une autre femme enceinte. Un exutoire pour la première, à deux mois de l’échéance de sa grossesse…
Avec votre Mad d’été, le film qui a secoué le cocotier du genre français en proposant une approche parfaitement équilibrée entre horreur et psychologie.
Afin de réparer l’injustice causée par son absence de sortie en salles, c’est avec un immense plaisir que nous vous proposons en DVD Mad le nouveau film d’un de nos réalisateurs fétiches, qui signe ici un thriller fantastique poignant où les ombres d’Alfred Hitchcock et de Stephen King ne cessent de se profiler.
Un homme et une femme en somme, mais sans les « Chabadabada » de Francis Lai pour Claude Lelouch. Ici, l’ambiance musicale serait plutôt aux violons grinçants de Bernard Herrmann, à des notes discordantes, à l’instar de ce qui se trame dans la caboche de ses deux principaux personnages.
Dans ce documentaire plein de sincérité et de paroles libérées, des grands noms du genre reviennent sur les SFX analogiques et leur effacement au profit du numérique.
Comme souvent, l’innovation en matière de cinéma fantastique vient d’une petite production qui ne paie pas de mine, tout entière axée sur l’observation d’un septuagénaire fatigué par un gamin pas très équilibré.
Les relations père/fils ont nourri des dizaines, des centaines de films, mais aucun ne ressemble à The Greasy Strangler, une comédie sur laquelle son réalisateur refuse obstinément de coller l’étiquette du mauvais goût.
Après un détour controversé dans le fantastique pur le temps d’un The Lords of Salem assez clivant, Rob Zombie renoue avec ses fondamentaux pour les besoins de 31, un long-métrage âpre et outrancier qui caresse ouvertement les fans du cinéaste dans le sens du poil, ainsi que les vôtres, puisque c’est le DVD Mad du mois !