Comment écrit-on la suite du plus gros succès de l’Histoire du cinéma ? « En prenant son temps pour faire les choses bien » nous répondait il y a quelques mois Jon Landau. Alliant une fresque familiale intimiste à un spectacle aux proportions inédites, La Voie de l’eau justifie largement les treize années qui le séparent du film original, et pave la voie à une saga qu’on peut déjà qualifier de colossale…
Le 11 janvier prochain, le film événement arrive en France pour nous rappeler les délices du slasher surnaturel, assaisonnés de débordements gore qui en remontrent au récent The Sadness. Réjouissez-vous : avec ce clown tueur pas comme les autres, on a trouvé le digne héritier du Freddy des Griffes de la nuit.
Le précieux auteur de The Innkeepers Ti West revient à sa méthode singulière : faire mine de broder un exercice de style pour mieux nous livrer à des vertiges insoupçonnés, ici portés par des images qui flirtent avec l’impensable.
Le premier Halloween de David Gordon Green avait inauguré notre nouvelle formule il y a de cela quatre ans, et Halloween Kills avait eu droit à son tour à la une du numéro 353. Offrir la couverture à Halloween Ends apparaît donc comme une affaire de continuité, mais au-delà de son importance dans l’Histoire et l’évolution du slasher, la trilogie de Green affiche une vision politisée devenue bien trop rare dans le cinéma d’horreur…
À l’heure où vous lirez ces lignes, les premiers épisodes de la série événement de J.D. Payne et Patrick McKay auront déjà été déployés sur Prime Video, la plateforme de streaming d’Amazon. Avec son budget de 465 millions de dollars, incluant 250 millions liés au paiement des copyrights, la première saison du Seigneur des anneaux : les Anneaux de pouvoir pourrait avoir des répercussions durables sur l’industrie ; un premier état des lieux s’impose, en attendant de pouvoir évaluer l’œuvre dans son ensemble…