Y a un truc ! Star Wars : Le Réveil de la force
Star Wars : Épisode VII - Le réveil de la Force
La campagne marketing allant en s’intensifiant (les spots télévisés et bandes-annonces ne cessent de se multiplier sur la Toile), on peut d’ores et déjà tirer des conclusions crédibles sur l’esthétique globale du long-métrage, voulu comme un prolongement direct de la trilogie classique. Depuis le lancement du projet, Abrams annonce ainsi sa volonté de favoriser les effets spéciaux pratiques, fustigeant sans se cacher l’allure terriblement numérique de la prélogie de Lucas. Le production designer Darren Gilford a d’ailleurs été engagé dans cette optique, lui qui était parvenu il y a deux ans à simuler l’appartement aérien de Tom Cruise dans Oblivion sans utiliser le moindre fond vert. « Selon J.J. » confirme Gilford, « le fait que les préquelles ont usé et abusé de tous les outils numériques à disposition a fini par jouer contre elles. C’est un peu comme à l’époque de la disco : lorsque le synthétiseur est apparu, tout le monde a commencé à s’en servir pour tout et n’importe quoi. Je crois que J.J. voulait se reconnecter avec la manière dont les premiers épisodes avaient été conçus. » Dans Le Réveil de la force, attendez-vous par conséquent à contempler des décors gigantesques et palpables, du désert marchand de Jakku aux hangars d’un croiseur interstellaire, en passant par une immense base où s’entassent les X-Wing de la Résistance, ainsi qu’un Faucon Millenium reconstruit pour l’occasion à l’échelle 1:1 (anecdote pour les puristes : le cockpit est un compromis entre celui de L’Empire contre-attaque et son homologue d’Un nouvel espoir, légèrement plus petit). De nombreux effets spéciaux à l’ancienne contribuent à ancrer cette galaxie très très lointaine dans le réel : fausse neige et rampes à pluie martyrisent les comédiens, et le film regorge surtout de cascades, déflagrations et destructions en tous genres. Des effets ambitieux réalisés en direct par Chris Corbould, connu pour Inception et la trilogie Dark Knight, et tout juste auréolé d’un record mondial approuvé par le Guiness pour avoir réalisé la plus grosse explosion de l’histoire du cinéma sur Spectre.
EFFETS PRATIQUES, LE RETOUR
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