Y'a un truc ! L’oiseau au plumage de synthèse
Birdman
Avez-vous étudié les différents exemples de « faux » plans-séquences les plus célèbres, comme Snake Eyes de Brian De Palma et Les Fils de l’homme d’Alfonso Cuarón ?
Nous connaissions la plupart de ces plans-séquences mais nous ne les avons pas vraiment étudiés. Le réalisateur savait exactement ce qu’il voulait faire et comme son directeur photo Emmanuel Lubezki est celui-là même qui a tourné les plans-séquences des Fils de l’homme, ils avaient déjà beaucoup discuté de la démarche artistique entre eux.
Avez-vous travaillé très étroitement avec Lubezki ?
Nous avons surtout travaillé avec lui lors du tournage complémentaire pour la scène aérienne où Michael Keaton vole dans les rues de New York. Nous étions présents lors du tournage qui s’est déroulé à New York pour les arrière-plans et ensuite à Montréal pour les actions de Michael Keaton sur fond vert. Nous avons donc participé activement à la planification et à l’exécution de ce tournage.
Combien de prises réelles y a-t-il dans le film, environ ?
Le film compte une centaine de prises réelles, que nous avons assemblées numériquement.
Pouvez-vous expliquer le processus pour raccorder les différents plans ?
Évidemment, certaines transitions plus simples étaient réalisées à l’aide des mouvements de caméra ou encore d’un mur ou d’un personnage qui passe devant la caméra. Cela dit, la grande majorité des transitions étaient beaucoup plus complexes et nécessitaient énormément de travail. Malgré un tournage extrêmement bien planifié et magnifiquement réalisé, certaines transitions – timelapse, changements d’environnements, etc. – étaient simplement impossibles à réaliser sans avoir recours à des techniques VFX bien particulières.
Quelle transition a représenté le plus gros défi ?
Pro [...]
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