Y a un truc ! Interview JONATHAN ROTHBART

Durant ses débuts chez ILM, Jonathan Rothbart planche sur les éditions spéciales de L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE et du RETOUR DU JEDI, puis sur MEN IN BLACK et LA MENACE FANTÔME. Il rejoint par la suite les rangs de The Orphanage où il supervise certains effets de HERO, HELLBOY et IRON MAN. Après un bref passage chez Spy Post durant lequel il participe à AVATAR, il se lance dans une carrière en freelance, et la Fox vient le chercher pour superviser l’ensemble des trucages de DEADPOOL.
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Quand avez-vous commencé à travailler sur Deadpool

En octobre 2014. J’ai bossé environ 18 mois sur le projet. Typiquement, dans ma position, je suis impliqué dès la préproduction, c’est-à-dire la phase de design. Puis je me rends sur le tournage, et enfin je supervise le bon déroulement de la postproduction. 

Pouvez-vous expliquer en quelques mots votre rôle de superviseur des effets visuels ? 

Je suis engagé par le studio, donc je dois gérer l’ensemble du film. Pendant le design, j’ai participé à l’élaboration du personnage de Colossus, mais aussi à la conception de l’Helicarrier. Il y a eu beaucoup de développements autour de ces deux éléments. Mon rôle, ensuite, est de définir une méthodologie de tournage : expliquer comment les séquences doivent être tournées pour que les infographistes puissent travailler dessus le plus facilement possible en postproduction. Je travaille donc très étroitement avec le réalisateur et le directeur de la photographie. Nous devions avoir un géant de plus de 2 mètres 20 dans de nombreux plans, et il fallait donc choisir les cadrages en fonction. J’ai aidé le réalisateur à trouver des solutions pratiques. En postproduction, j’ai défini avec le réalisateur un look pour l’ensemble des effets visuels, et je me suis assuré que tous les trucages vendaient correctement les séquences. 

Tim Miller vient du monde des effets visuels. Il a créé une société d’effets il y a quelques années. J’imagine que ça a facilité le dialogue entre vous. 

C’était super. C’est rare de travailler avec un réalisateur qui comprend le langage des effets visuels. Quand on évoquait les besoins de certains trucages, il n’avait pas besoin de voir des choses pour comprendre ce dont on parlait. 

C’était donc un gain de temps, j’imagine. 

C’était à double tranchant, pour être honnête. Les connaissances de Tim Miller pouvaient être dangereuses pour nous, car il nous poussait toujours plus loin. Il ne lâchait rien tant qu’il n’avait pas obtenu le rendu qu’il voulait. C’était super, car ça a donné d’excellents résultats, mais on n’ [...]

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