Y a un truc ! Interview Guy Williams

Après une courte carrière à Hollywood, qui l’amène tout de même à travailler sur True Lies et Mars Attacks !, Guy Williams déménage en Nouvelle-Zélande pour travailler sur Le Seigneur des anneaux. Il deviendra avec les années l’un des piliers de Weta, oeuvrant sur I, Robot, King Kong, Avatar, Avengers et surtout Le BGG, qui marque une vraie avancée dans le domaine de la performance capture.
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Quand avez-vous commencé à travailler sur Le BGG ?

Vers le troisième trimestre 2014. Nous avons rencontré Steven, et il nous a expliqué ce qu’il envisageait d’un point de vue visuel.

Était-il très impliqué dans les effets ?

Oui, énormément. Il faut préciser que le film reste focalisé sur ses personnages, et nous devons beaucoup aux performances de Mark Rylance et Ruby Barnhill. L’équipe créative en charge de la partie physique du film, notamment le décorateur Rick Carter et le directeur de la photographie Janusz Kaminski, nous a également beaucoup aidés. Nous avons décidé très tôt de nous adapter au tournage live, et non l’inverse. Il s’agit certes d’un film essentiellement numérique, mais nous avons par exemple choisi d’avoir un vrai caméraman pour tourner nos plans virtuels avec une caméra numérique. Janusz était impliqué dans ce processus, et tout s’est fait sous la supervision de Steven.

Steven Spielberg s’est-il rendu en Nouvelle-Zélande durant la postproduction ?

Non, car nous avons un excellent système de téléconférence. Si Steven n’est pas venu ici, nous nous sommes côtoyés durant six mois, lors de la photographie principale à Vancouver. Il a fallu choisir dès le départ ce qu’on filmerait en vrai, et ce qui serait confié à Weta. Ces discussions ont commencé très tôt, car avant de savoir ce qu’on va tourner, il faut savoir comment on va pouvoir le tourner. Au cours des premières réunions, nous avons proposé plusieurs options et Steven nous a exposé ses exigences. Il ne voulait surtout pas que la technique s’interpose entre ses deux acteurs principaux, et il tenait à ce qu’ils puissent interagir normalement dans la même prise.

Il y a quelques plans très longs dans le film, par exemple cette scène très spielbergienne où Sophie doit constamment changer de cachette, tandis que les mauvais géants fouillent la maison du BGG. Y a-t-il des éléments réels dans ce plan ?

Quelques-uns, oui. Vers le début, la caméra traverse l’arbre, et on voit la fille courir vers la gauche, puis repart dans l’autre sens, et se retrouve prise dans une sorte de cours d’eau. Une portio [...]

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