Y a un truc ! Ghost in the Shell

Ghost in the Shell

Grand spécialiste des miniatures, maquillages spéciaux et animatroniques (son CV compte Le Seigneur des Anneaux, King Kong, Le Hobbit ou encore Avatar), Richard Taylor a déjà répondu maintes fois aux questions de Mad Movies, notamment dans les numéros 79 et 259. Lecteur fidèle de la revue, l’artiste a une nouvelle fois accepté notre requête, et nous révèle en exclusivité les secrets de Ghost in the Shell.

Nous avons été comblés par cette adaptation live de Ghost in the Shell, et nous sommes tous de grands fans de Mamoru Oshii…

Nous avons fait très attention à respecter au mieux le matériau d’origine, notamment dans le design. Nous avons également voulu comprendre l’époque où Oshii a tourné le premier film. Il est très facile d’imaginer un futur à la Star Trek, mais ce n’est pas le monde qu’Oshii a envisagé. Un futur à la Star Trek parlera au grand public, mais les vrais fans nous auraient tout de suite accusés d’avoir brisé les règles de cet univers. L’idée était vraiment de poursuivre une vision entamée à la fin des années 1980 et au début des années 90.


Justement, j’ai même été surpris par le côté « niche » du long-métrage. C’est clairement destiné à des fans de science-fiction hardcore !

Oui, c’est ce qu’on recherchait ! Et on espérait que les Américains moyens accepteraient cette vision. Ghost in the Shell est un peu le Seigneur des Anneaux de la SF, et le film devait parler avant tout aux fans. Se montrer trop arrogant dans le design aurait fini par endommager l’oeuvre originale.



Quand avez-vous commencé à travailler sur ce film ?

Il y a très longtemps. Au départ, ce devait être un film de Steven Spielberg. Nous en avions entendu parler, et comme nous le faisons souvent, nous avons produit des prototypes de designs que nous avons envoyés gratuitement à Dreamworks. Nous n’avons pas eu de nouvelles pendant près d’un an et demi, et nous avons commencé à travailler avec Rupert Sanders sur un autre film. Alors que nous venions de réaliser des concepts très ambitieux pour ce projet, nous avons été invités chez Dreamworks, plus précisément dans le bureau de Steven Spielberg. Là, Avi Arad et lui nous ont dit qu’ils aimeraient vraiment voir Ghost in the Shell se concrétiser. J’ai failli tomber de ma chaise ! C’était environ deux ans avant le tournage. Ils avaient assemblé une équipe d’artistes pour travailler sur le projet, et ils pensaient filmer à Berlin. Mais Barrie Osborne, qui avait produit Le Seigneur des Anneaux

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