Vampire voilée
A Girl Walks Home Alone at Night
A Girl Walks Home Alone at Night présente toutes les caractéristiques du film d’art et essai apte à écumer les festivals et à séduire la critique : il est réalisé par une femme, celle-ci est iranienne, elle l’a tourné en noir et blanc et, histoire de faire genre, les références aux comics (notamment à Frank Miller) et au western italien abondent, le tout noyé dans une histoire de vampire qui n’a d’unité que dans son traitement esthétique. Il faut pourtant raison garder, puisqu’Ana Lily Amirpour est en réalité une cinéaste américaine qui n’a jamais mis les pieds dans son pays d’origine, qu’elle a planté sa caméra dans une ville désertique de Californie où elle prétend avoir découvert un charnier qu’on voit tel quel à l’écran (des cadavres empilés dans le désert américain, on y croit moyen) et que l’intrigue n’est finalement que prétexte à un discours féministe qui s’en prend à certains des aspects les plus intégristes de la religion musulmane. L’intentio [...]
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banditmanchot
le 13/01/2015 à 17:38Ha merde ! La curiosité me démangeait, là je m'attend à de la déception.