UPGRADE de Leigh Whannell
Upgrade
À chaque époque son genre de prédilection. Au début des années 2000, outre une vague de super-héros dans laquelle nous nageons encore aujourd’hui, Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter ont lancé la fièvre de l’heroic fantasy, du conte et des fresques fantastiques. Un peu moins d’une décennie plus tard, Avatar a ramené la science-fiction et le space opera au premier plan, bientôt suivi par un torrent de nouveaux Star Trek et Star Wars. À l’aube des années 2020, c’est visiblement au tour du cyberpunk d’occuper l’espace créatif, si l’on en juge par les sorties prochaines d’Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez (adaptation de Gunnm développée depuis 20 ans par Cameron) ou encore le blockbuster vidéoludique Cyberpunk 2077, réalisé par les auteurs de The Witcher. Produit par Jason Blum et réalisé par l’« autre » papa de Saw, Upgrade s’inscrit dans ce mouvement hérité du romancier William Gibson… mais aussi de Terminator. Et s’il ne fait pas preuve de la même maestria, Leigh Whannell semble avoir étudié de près le classique de Cameron, en particulier la sécheresse de ses séquences d’action, la temporalité très contenue de son intrigue et son optimisation d’un budget dérisoire.
DROIT AU BUT
Dans un monde futuriste où les intelligences artificielles ont été déployées dans tous les foyers du globe pour « aider » les hommes à mener leur vie quotidienne, un mécano old school (Logan Marshall-Green) et sa compagne (Melanie Vallejo) sont victimes d’une agression sauvage, après que leur voiture autonome a décidé de quitter l’autoroute sans raison apparente. Veuf et cloué à vie sur un fauteuil roulant, Grey accepte de se prêter à une opération expérimentale : la greffe d’une puce dans son système nerveux, capable de traduire ses pe [...]
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G.C.M
le 02/04/2020 à 13:18Foncez, c'est du bon, du très bon