Effectivement, les inserts hard, ça surprend, mais surtout ça invalide le propos par une complaisance mal venue, quand on est censé compatir avec le chemin de croix de cette pauvre fille ... Un bail que j'ai ça en dvd boîtier-slim, une des références de QT pour Elle Driver, mais bon, on est plus proches du Wes Craven des débuts ...

Perso, je préfère tjs les versions longues…

Kev avait une préférence pour les versions "Uncut"

Vu Christina lindberg au bifff, il y a qq années, tjs pas vu ce thriller par contre… ça vaut le coup?

Je me pose la même question...

@PlissandLove et Kate:

Oui, le film vaut le coup, même aujourd'hui, mais j'espère que vous avez le coeur bien accroché: Madeleine ne parle pas car elle fit violée dans son enfance par un vagabond.

Adulte, une nuit elle rata son autobus elle fut dépannée par Tony.
Or, vous, fidèles lecteurs de Mad Movies, vous savez bien qu'il ne faut JAMAIS faire d'auto-stop.
Tony est un proxénète sadique qui va la droguer à l'héroïne pendant dix jours pour la forcer à se prostituer pour lui.
Mais la vengeance de Madeleine viendra et rien ne nous sera épargné: gros plans pornographiques, énucléations, drogues, viols.
D'après la légende, Quentin Tarantino se serait inspiré du film pour "Kill Bill" et du bandeau sur l'oeil pour Elle Driver.

A titre informatif, le réalisateur Bo Arne Vibenius, se surpassera dans son film suivant "Breaking Point" qui nous montre le quotidien banal d'un employé de bureau ordinaire qui est un violeur en série (et accessoirement tueur).

Merci Orio! Me doutais bien que c’était ta came…

@Pliss : des biffles à Christina ? le film est à voir par curiosité , interessant ( l'entrainement au tir et au combat) mais mollasson .... mieux vaut voir "Day of the woman " avec Camille Keaton, à mon humble avis...

@PlissandLove:

Bof, ce n'est pas tant ma came que ça: il y a trop de temps perdu entre les scènes de viols et trop de temps morts entre les scènes pornographiques.

Disons que les scènes sexuelles "réveillent" mon intérêt mais que celui-ci "retombe" dès que l'on passe aux scènes de comédies.

Tant qu'à choisir je vous conseille "La Mante Religieuse" de Christian Lavil (1997) avec Karen Lancaume, Fovéa et Mélissa.

Lau, je l’ai vu celui là!

Orio, oui bon quand je dis ta came, je pensais aux inserts x…

Merci pour votre retour, les gars! Me tente plus trop du coup…

@Pliss:

Oui, tu as raison, ne te laisse pas tenter par "Thriller".

Tu prendras plus de plaisir avec "Baise-moi" de Virginie Despentes (2000): tu trouveras presque la même trame narrative, à savoir un viol filmé comme une scène pornographique, avec un acteur pornographique monté comme un âne, puis la vengeance, contre tous les hommes.

L'avantage de "Baise-moi" par rapport aux autres films de "Rape and Revenge" est qu'il y a deux actrices au lieu d'une seule, soit deux fois plus de plaisir car les deux actrices tournent dans les scènes pornographiques.

Deux actrices qui étaient déjà des actrices pornographiques avant de joueur dans "Baise-moi": Raphaëlla Anderson et Karen Lancaume. (Karen Lancaume qui, hasard, avait joué dans "La Mante Religieuse" de Christian Lavil dont j'ai parlé tantôt, et qui était déjà un film basé sur la même trame narrative: dit dans un langage moins cinématographique "un rape and revenge" pornographique).

Merci Orio, tu viens de me motiver à visionner enfin BAISE-MOI qui dormait dans un de mes placards à DVD. Et pourtant, j'aime Virginie Despentes. Son "King Kong théorie" est une baffe que tous les mâles se devraient d'encaisser. Pour y réfléchir après.

@orio : merci pour le retour. Bon, je le tenterai peut-être un jour...
J'aime beaucoup Baise-moi, le livre et le film. J'avais trouvé Raphaella et Karen (rip) vraiment excellentes et naturelles. L'histoire déchirait tout !
J'étais une grande lectrice de Despentes à l'époque de la fac. J'aimais sa manière d'écrire très masculine et sans détour.
Et puis un jour, elle a balancé une 1ère connerie : c'est mieux d'être avec une femme parce qu'au moins elle ne te juge ou rejette pas quand tu vieillis...je sais pas d'où elle la sort celle-là.
Et un autre jour, elle a sorti un 2ème connerie qui a définitivement marqué le divorce : J'ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser leur visage.
A un moment, faut s'en rendre compte quand on en a trop pris, Virginie...