Décrit comme un « artiste multimédia hyperactif et passionné », Quarxx s’est fait la main en réalisant une série de courts-métrages tels que Bushido Boogie, Nuit noire ou le triptyque Rasta Kamikaze Bang Bang/Dirty Maurice/Zeropolis. Mais c’est grâce à l’impressionnant parcours en festivals d’Un ciel bleu presque parfait qu’il s’est fait remarquer. C’est ainsi que les spectateurs ont fait la rencontre du personnage de Simon, un célibataire vivant dans une ferme isolée avec sa soeur Estelle, tétraplégique depuis son enfance en raison d’un horrible accident. Suite à son licenciement, Simon s’enfonce dans des obsessions paranoïaques… Le genre de sujet qui aurait pu donner naissance à un drame intimiste lambda si Quarxx n’y avait inséré quelques éléments de science-fiction – voire d’horreur pure –, puisque son héros est non seulement victime d’hallucinations, mais se montre également convaincu de pouvoir communiquer avec des entités extraterrestres. Avec ce mariage entre fantastique et conte initiatique, Un ciel bleu presque parfait est parvenu à se faire un nom, confortant Quarxx dans sa volonté de concrétiser l’intégralité d’un scénario initialement pensé comme un long-métrage. 



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Premier bon point : Quarxx adopte ici une approche identique à celle de son « premier jet », puisque Tous les dieux du ciel s’appuie sur le même duo de comédiens qu’Un ciel bleu presque par [...]