Récemment libéré de ses obligations militaires, David Collins (Dan Stevens) se présente sans prévenir chez les Peterson, en affirmant être le meilleur ami de leur fils, décédé pendant la guerre. Accueilli à bras ouverts, ce séduisant inconnu se fait rapidement une place dans la famille en réglant les problèmes de chacun, qu’ils soient personnels ou professionnels. Mais d’étranges et violents incidents mettent la puce à l’oreille d’Anna (Maika Monroe, It Follows), la fille aînée, qui commence à douter de l’identité de ce vétéran moins irréprochable qu’il n’y paraît… À l’âge de 19 ans, comme bon nombre de passionnés biberonnés au cinéma de genre, Adam Wingard se lance dans l’aventure du « Do It Yourself » pour financer dans son coin son premier film intitulé Home Sick, pour lequel il s’attache les services de l’acteur culte Bill Moseley, complice de Tobe Hooper et Rob Zombie. Bien que fauché, ce slasher écrit par son ami E.L. Katz (futur responsable de Cheap Thrills) lui permet de faire ses armes avant de prendre de la bouteille via une brochette de courts (Laura Panic et Paradox Mary) ou longs (Pop Skull) métrages sur lesquels il affine une méthode qui culminera avec A Horrible Way to Die. Indéniablement rattaché à la vague « mumblegore », ce portrait ultra réaliste d’un serial killer en fuite décidé à retrouver son ancienne petite amie ne sera pas du goût de tout le monde, certains spectateurs repro [...]