"Terrifier 2", l'escogriffe de la nuit

Terrifier 2

Le 11 janvier prochain, le film événement arrive en France pour nous rappeler les délices du slasher surnaturel, assaisonnés de débordements gore qui en remontrent au récent The Sadness. Réjouissez-vous : avec ce clown tueur pas comme les autres, on a trouvé le digne héritier du Freddy des Griffes de la nuit.

Attention, la bête débarque enfin chez nous ! Terrifier 2 a en effet été la sensation parmi les nombreux films d’horreur sortis pour Halloween dans les salles américaines. Lancé sans grande publicité, il n’en a pas moins effectué un excellent démarrage. Mais le plus stupéfiant était encore à venir : les entrées n’ont cessé de gonfler les semaines suivantes, poussant à une augmentation du nombre d’écrans. La faute au battage orchestré par des fans qui avaient déjà financé le film par crowdfunding, et aussi à des histoires de spectateurs pris d’évanouissement ou de nausée pendant les séances.

À l’heure où nous écrivons, les recettes ont ainsi dépassé les 10 millions de dollars… Rien d’étonnant, donc, à ce que Terrifier 2 soit distribué dans l’Hexagone de but en blanc. Aux États-Unis mêmes, une partie du public l’a vu sans connaître ses prédécesseurs, et de toute façon, nous sommes là pour résumer ce qui est devenu une sorte de « franchise ».

En 2008, apparaît le court-métrage The 9th Circle, signé du jeune Damien Leone. Une femme s’y retrouve aux prises avec des monstres adorateurs de Satan après avoir été enlevée par un clown vicelard. Ce personnage suscite de si bonnes réactions que le réalisateur lui consacre un autre court, déjà intitulé Terrifier (2011). Un producteur propose alors d’intégrer les deux récits à un long-métrage à sketches, All Hallows' Eve (2013), où les scènes de liaison voient deux gamins et leur baby-sitter trouver une étrange cassette vidéo qui recèle des petits films innommables…

Pour faire bonne mesure, Damien Leone tourne un troisième segment, à la fin duquel on aperçoit une peinture représentant le clown ricanant. Ce détail a son importance, car il instaure la nature duelle du personnage. Art the Clown (tel est désormais son nom officiel) est à la fois un mec chelou portant un accoutrement aussi grotesque qu’inquiétant, et une figure surnaturelle qui a l’air de tout contrôler et qui peut ressusciter sous la forme de divers avatars. Cette double dimension sera développée dans les titres qui suivront.



Quand Art the Clown (David Howard Thornton) distribue des bonbons le soir de Halloween, il le fait avec style !


PANTOMIME INFERNALE

Car Damien Leone a toujours eu le projet de transformer Terrifier en long-métrage. Ce sera chose faite en 2016 grâce à une première tent [...]

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Commentaire(s) (2)
podzob
le 06/01/2023 à 19:34

On est plus sur du 31 de Rob que sur du It de King ?

Andy
le 01/02/2023 à 13:09

@podzob : Oui c'est plutôt ça. Même si la photo est bien plus belle sur 31 - malgré ce que valait ce début de la fin de Rob - Ou alors ça ressemble à "100 tears", un DTV de 2007. Mais pour ma part, la durée de ce Terrifier est plus chiante que hypnotique. Surtout sur la dernière partie un peu avant la fête foraine. Mais c'est assez fou que cette série B ait eu droit à une sortie ciné.

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