Télémaniac N°316

Crocs de boucher, ongles arrachés et tueur masqué dans les égouts de Paris. Voilà la véritable plongée dans l’horreur qui se cache sous la banale intrigue policière de Nox, une mini-série en six parties à voir sur Canal+ à partir du 12 mars.
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Ne  vous laissez pas abuser par les deux premiers épisodes de Nox et leurs péripéties guère palpitantes : la disparition de Julie (Maïwenn), une flic pas très clean, les tentatives de son coéquipier d’avoir un enfant, l’arrivée de Catherine, la mère de Julie, une flic à la retraite incarnée par Nathalie Baye… Il faudra patienter avant de vous laisser entraîner ailleurs. L’intrigue policière est un leurre. Certains indices ne trompent pas : les crânes empilés du générique, le charnier que découvrent deux SDF dans un souterrain, le puits et ses captifs à la fin du deuxième épisode… « J’ai mélangé graduellement polar et horreur » nous a expliqué le réalisateur Mabrouk El Mechri (JCVD). « Pour emmener un spectateur lambda vers l’horreur, il faut le préparer. Ça fonctionne en cercles concentriques : au début, on est large – ça commence comme un polar – et on resserre, comme une spirale. » 

Nox se dévoile en réalité comme une mini-série d’horreur et de terreur située dans les profondeurs puantes, exiguës, glauques et moites des souterrains qui quadrillent Paris. Dès le troisi&eg [...]

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