Évidemment, The Strain n’est pas la première série télé avec des vampires. Comment se montrer différent ?

Toutes les tentatives récentes mettent en scène des vampires beaux, romantiques et mélancoliques. Ce qui m’intéressait dans cette histoire était qu’elle revenait aux origines du vampire, une créature horrible et charismatique. J’aimais cette idée de renverser la tendance et de refaire de ces créatures ce qu’elles doivent être : des adversaires féroces et effrayants.

Dans cette histoire, les vampires sont vus comme un virus. Avec les épidémies actuelles comme Ebola, la série tombe au bon moment, non ?

Tout le monde a peur de cela actuellement. Mais si la série commence sur un ton purement empirique, elle évolue ensuite vers quelque chose de plus mystique. Notre personnage principal est épidémiologiste et l’histoire débute lorsqu’il découvre ce virus qui propage le vampirisme. Il va ensuite comprendre que la science ne peut pas tout expliquer. Cela va être son évolution. Il doit accepter cela s’il veut vaincre ces créatures.

À l’instar de The Walking Dead, avez-vous créé de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages pour que les lecteurs des romans restent surpris ?

Si on compare le nombre de personnes qui lisent des livres &ag [...]