Symphony of the night
Après le court-métrage de science-fiction Entity, coréalisé avec J.P. Ferré et crowdfoundé en 2013 avant d'être intégré au film à sketches Galaxy of Horrors, Andrew Desmond signe son premier long-métrage, The Sonata, qui se dévoile à travers un trailer. L’histoire suit Rose (Freya Tingley, Hemlock Grove), une jeune violoniste qui hérite de son père (Rutger Hauer) d’une vieille maison où elle découvre une étrange partition écrite par son défunt géniteur. En décryptant cette dernière avec l’aide de son agent (Simon Abkarian), elle met à jour des secrets liés à sa naissance… Ambiance gothique ultra léchée avec déshabillés vaporeux et bougies au vent pour cette coproduction franco-anglaise dont on attend encore la date de sortie.
Commentaire(s)
(94)
Plissken 75
le 14/11/2018 à 19:45dany l’a déjà vu et la critique est dispo sur son profil!
Chuck Norris
le 14/11/2018 à 19:52dany Rutger Hauer joue dans tout le film ? dit moi dit moi dit moi :lol:
danysparta
le 14/11/2018 à 20:14Hahaha alors ALERT SPOILER y a effectivement Routier Hauer qui joue dans le film FIN DE SPOILER
danysparta
le 14/11/2018 à 20:15Rutger et non routier saleté de T1000
Stan White
le 14/11/2018 à 23:17Ça a l’air d’être un chouette court-métrage...
Araporn
le 14/11/2018 à 23:25The Sonata Arctica, j'aurais dit oui, mais là...
Li belle bièsse
le 15/11/2018 à 09:22@ Pliss
Avant de moquer gentiment Dany, tu pourrais te fendre aussi d'une petite critique, mon cher compatriote! Et je suis sur celle de NUITS ROUGES, je n'oublie pas!
@ Araporn
Connais pas, c'est quoi?
danysparta
le 15/11/2018 à 10:31Un groupe de métal finlandais. De rien.
Araporn
le 15/11/2018 à 11:30@libel : C'est un grou...ah bah non rien.
Alors une petite blague : c'est un cow-boy, un indien et un soldat confédéré qui se retrouvent dans une épicerie bio.
Dany, je te laisse finir...
Plissken 75
le 15/11/2018 à 14:56libellule, j’avais fait une analyse assez pointue d’un épisode du miracle de l’amour assez récemment et bizarrement pas un commentaire positif!
Pour commenter tarkovsy ou transformers 5, il y a du monde mais quand on s’attaque à un artiste méconnu tel que Jean francois Porry.... ben y a plus grand monde!
Dépité par votre indifférence j’en suis réduit à faire la blague Pipi-caca ou la vanne foireuse de la journée. Merci!
Araporn
le 15/11/2018 à 15:16Ha ha ha, moi je trouve ça drôle. Et je me rappelle avoir signalé ton commentaire sur Porry par accident. T'as pas eu de retour ? Parce que Mad, ils sont au taquet.
Plissken 75
le 15/11/2018 à 16:15Non,nada.... comme pour ma critique...
Kate1007
le 15/11/2018 à 17:05Ouais c'est pas bien ce qu'on a fait alors que ton analyse était très fine...
danysparta
le 15/11/2018 à 17:19@Arachide porn, ah désolé je ne connais que celle de l'indien qui dit au cowboy "moi parler aux chevaux", "n'importe quoi" répond le cowboy, "moi pari je faire rire ton cheval"
"OK vas-y pour voir", et l'indien s'approche du cheval, lui murmure à l'oreille et le cheval claque de rire. Le cowboy pense qu'il a eu de la chance alors l'indien lui dit :
"si tu veux je peux le faire pleurer ?"
"OK vas-y" dit le cowboy
L'indien s'approche et le cheval se met à chialer.
"mais tu lui as dit quoi ?" s'étonne le cowboy
"la première fois moi lui dire que jamais plus grosse bite que lui, ça l'a fait rire alors je lui ai montré"
Araporn
le 15/11/2018 à 17:37Oui, je la connaissais celle là mais pas avec des cowboys et des indiens. C'est une adaptation de circonstances je suppose ?
danysparta
le 15/11/2018 à 17:49https://drive.google.com/file/d/1ncrRnY-JzNfsfwL0ciKY-hqqqLnydhpm/view?usp=drivesdk
Plissken 75
le 15/11/2018 à 18:03Ah ben merci kate, je me sens déjà mieux!
Chuck Norris
le 15/11/2018 à 18:37HS)
Ils annonce S.O.S. FANTÔMES 3 en préparation avec les acteurs de la saga
(Ils aurait mieux fait de faire le 3 au lieu du remake décevant bide intégrale)
Juste dommage si le 3 sort vraiment SNIF de pas y voir Harold Ramis (RIP)
Li belle bièsse
le 15/11/2018 à 18:42@ Pliss
Tu me donnes les références de ta critique? Parce qu'elle est sûrement dans un des posts vu que rien n'apparait sur ton profil!
Et pour me faire pardonner, ma critique de NUITS ROUGES!
Enfin!
Même si c'est plein de SPOILERS, un peu pédant et souvent verbeux. Mais le sujet méritait un préambule assez fouillé.
NUITS ROUGES
de
Georges Franju
L’homme haut s’envisage Bon
La France est réfractaire aux super-héros. Et les anglo-saxons, aux génies criminels. Superman et Captain America ont leurs origines dans les justiciers masqués avec, en illustre précurseur La Flèche Noire de Stevenson. Depuis, ont déboulé, entre autres, le Mouron Rouge, les Quatre Justiciers, Zorro, le Lone Ranger…Dans le camp opposé, on a compté Moriarty, Raffles ou Fu-Manchu. Cette dernière phrase semble infirmer la deuxième, mais ce n’est qu’une contradiction apparente.
Pourtant, la France n’a pas à rougir, car si l’Écosse a eu le conteur d’Edimbourg, elle, par contre, a eu Vidocq, personnage réel dont la descendance fictionnelle allait faire les beaux jours de la littérature du XIXème siècle et des débuts du XXème . Balzac inaugure cette illustre galerie de héros ambigus avec Ferragus et surtout Vautrin, Dumas continue avec Edmond Dantès, Eugène Sue persiste avec Les Mystères de Paris, Paul Féval renchérit avec ceux de Londres et la série des Habits Noirs, une bande organisée qui, par d’astucieuses machinations, incriminent des innocents de leurs méfaits, Jules Verne pérennise la tradition en créant Robur et Némo, et l’agrémente d’une généreuse dose de germanophobie avec le Schultze psychopathe des 500 Millions de la Begum. Ensuite arrivent Rocambole qui n’a pas toujours été un ange salvateur, Rouletabille qui voit ses flamboyants débuts s’éteindre sous des exploits plus sombres, Chéri-Bibi le bagnard innocent poursuivi par une malchance qui le fait s’enfoncer davantage dans le crime, Arsène Lupin qui, tout gentleman cambrioleur qu’il est, assassine à la carabine, dans Le Bouchon de Cristal, un comparse pour lui éviter la guillotine, tue une femme dans 813 et a des velléités d’en défigurer une autre dans La Comtesse de Cagliostro.
Mais tous ces anti-héros charmeurs n’égalent en rien la noirceur du Fantômas de Souvestre et Allain. Sociopathe, foncièrement amoral, n’hésitant pas à tuer qui que ce soit pour parvenir à ses fins ou échapper à la justice, il est une fascinante figure du mal parfaitement intégrée à une société dont il est le représentant négatif. Toute autre est la manière dont les anglais traitent ce type de personnages. Pour reprendre les exemples déjà cités, Raffles n’est que le modèle, dépourvu de son panache, d’Arsène Lupin, Fu-Manchu un cauchemar de xénophobe, qui s’attaque à la grandeur de l’Empire Britannique, tandis que Moriarty, le « Napoléon du Crime » ne possède aucune épaisseur puisqu’il n’apparait jamais réellement dans la saga de Conan Doyle. Preuve que la société victorienne a du mal avec les figures perturbatrices de l’ordre établi. Les français, de par leur histoire et leur religion, beaucoup moins. Sur le plan littéraire, s’entend.
Car, pour en revenir au vif du sujet, le cinéma a été nettement moins gâté. Si Feuillade a glorieusement débuté avec Les Vampires, Judex et Fantômas, l’élan vigoureux a très vite tourné à la débandade. Il n’est que de constater les versions d’Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé, déjà coupable d’un autre accident industriel avec Belphégor, le fantôme du Louvre, et du Rouletabille de Podalydès.
Heureusement, il y eut les années septante dont l’esprit enfanta un Arsène Lupin dont Georges Descrières livra une approche adoucie et classieuse au possible, et surtout une série télévisée avec Xavier Gélin en treize épisodes de trente minutes, Tang, qui jouait à nouveau avec le thème du péril jaune cher à Sax Rohmer.
Et Franju.
Quand il s’attelle à Nuits Rouges, c’est un homme frustré. Ses films sont incompris et ignorés tant par la mouvance de la Nouvelle Vague que par les garants de la tradition. De plus, son rêve de faire revivre Fantômas sur le grand écran a achoppé à deux reprises. La première fois, il s’est rabattu sur Judex pendant qu’André Hunebelle défigurait son personnage chéri dans des comédies jamesbondiennes taillées pour Louis de Funès. La seconde fois, faute d’obtenir les droits, sur Nuits rouges dix ans plus tard.
Nuits Rouges est la version cinéma d’un scénario de Jacques Champreux, petit-fils de Louis Feuillade, qui servira également à une série télévisée de huit épisodes de cinquante minutes, montée en parallèle, toujours sous la houlette de Georges Franju. Et qui est une déclaration d’amour déguisée à Fantômas. Dans cette recherche d’un trésor mythique que se disputent trois factions, il en reprend nombre d’ingrédients : génie du mal, expert en travestissements, dont on ne voit jamais le vrai visage, repaire souterrain, confrérie secrète, savant fou, zombies tueurs, police dépassée, pièges, demoiselle en détresse, atmosphères inquiétantes, arsenal pittoresque, péripéties baroques, rien ne manque à cette folie surréaliste assumée.
Le film est loin d’être parfait, handicapé par des ellipses narratives, un rythme en dents de scie et des défaillances calamiteuses dans l’interprétation, mais Franju, en grand cinéaste , transcende ses faiblesses et nous fait cadeau de scènes mémorables : les apparitions de l’homme sans visage sous sa cagoule rouge dont les yeux hallucinés renforcés par le khôl clouent le spectateur à son siège, la poursuite sur les toits, le vol des sceaux, le contraste entre la bâtisse vieillotte qui sert d’antenne extérieure et le quartier général troglodyte, l’attaque des humains décérébrés dans la salle des ventes, autant d’images qui impriment la rétine. C’est d’une naïveté désarmante parce que Franju a foi en la magie primitive du cinéma et ne triche pas. Il n’a que faire des cyniques et des petits malins blasés et préfère s’exposer à leurs railleries plutôt que de dévoyer sa vision. Néanmoins, il n’est pas dupe sur ses chances de la faire triompher.
Peut- être n’est qu’une coïncidence mais le terrain en friche dans lequel s’enfuient l’homme sans visage et sa complice, rappelle furieusement celui qu’utilisait Tati dans Mon oncle, symbole d’un espace de liberté bientôt arasé par le béton. Et les ultimes paroles exprimées dans ce contexte résonnent plus comme un aveu d’échec nostalgique que comme une promesse de renaissance.
Nuits Rouges n’eut aucun succès et fut le dernier long-métrage de Franju. Quelques années plus tard, Fantômas ressuscitait sous forme d’une mini-série télévisée avec Jacques Dufilho en commissaire Juve. Non reconduite, elle fut peu évoquée, sauf par les rares chanceux qui furent frappés par le nihilisme de ses quatre épisodes.
Aujourd’hui, Jean-François Richet ranimera bientôt dans L’Empereur de Paris, la figure tutélaire de Vidocq. Espérons qu’il lui fournisse un écrin visuel à sa mesure, Pitof s’en étant déjà chargé avec un résultat à tout le moins curieux, pour user d’un euphémisme.
Mais ceci est une autre histoire.
danysparta
le 15/11/2018 à 19:17Rhôoooo le VIDOCQ de Pitof, jamais eu autant mal au crâne à cause d'un film, expérience horrible.
Li belle bièsse
le 15/11/2018 à 23:00Les amis, je reviens de la projection du SUSPIRIA de Guadagnino, où j'ai assisté à un miracle, le remake du chef d'oeuvre d'Argento parvenant à faire presque jeu égal avec celui-ci, bien que totalement différent. Si le mot remake conserve encore un vrai sens, c'est grâce à des films comme LA MOUCHE ou ce SUSPIRIA, qu'il le doit. Critique un peu plus détaillée dans les jours prochains, j'ai besoin d'une aspirine pour l'instant.
danysparta
le 15/11/2018 à 23:29Ah ? les miracles donnent mal à la tête ?
danysparta
le 16/11/2018 à 00:48Au fait j'ai galéré mais j'ai posté une vidéo plus en page 2 d'un bel hommage à Stan Lee de Alain Chabat qui est passé avant son Burger Quizz. Je trouvais ça sympa.
Araporn
le 16/11/2018 à 01:40@libel : mouais, un peu amateur cette critique, c'est bourré de fautes, incompréhensible et quand c'est le cas, c'est complètement à côté de la plaque. 2/20 .
Je déconne évidemment, tu as un talent certain pour les belles proses l'ami, c'est très très classe.
@dany : ça marche pas chez moi ton lien.
@chuck : hummmm, ça sent la future-ex rumeur cette histoire de Ghostbusters 3.5
Et oui, Egon's Gone
Li belle bièsse
le 16/11/2018 à 10:36Un miracle, c'est parfois éprouvant, Dany!
Merci du compliment, Araporn! Sois assuré, ainsi que tous les autres, que je n'essaie pas de me la péter, mais c'était un sujet inspirant pour moi.
Sinon, la critique de VENOM sur mon profil.
En attendant celles de THE HOUSE THAT JACK BUILT et de SUSPIRIA où ce sera bien moins coton.