
Sitges 2018

Plus de 300 films projetés, originaires des quatre coins du globe. Des dizaines d’invités allant de Pam Grier à Ed Harris en passant par Dyanne Thorne (Ilsa !), Peter Weir, M. Night Shyamalan, Álex de la Iglesia (OK, lui c’est un local), Greg Nicotero ou Tilda Swinton ! Par où commencer ? Par le film qui a reçu le Prix du Meilleur Film Asiatique, par exemple : Tumbbad, une production indienne qui a mis six ans à prendre forme après moult faux départs et a finalement atterri entre les mains de Rahi Anil Barve, Adesh Prasad et Anand Gandhi. Centré sur une famille qui construit un temple en l’honneur du fils d’une impitoyable déesse, Tumbbad est une fable horrifique agrémentée de quelques scènes cauchemardesques dignes d’un Hellraiser. Une authentique surprise qui témoigne une nouvelle fois de la richesse de la production indienne. Autre surprise, mais cette fois francophone, Tous les dieux du ciel confirme les espoirs placés en lui lors de notre set visit du numéro 313. Le réalisateur Quarxx développe ici son court Un ciel bleu presque parfait, et dès les premières scènes, le ton est donné : une gamine joue avec le pistolet de son père et se tire en plein visage. Ouch ! Lourdement handicapée, elle se retrouve à l’âge adulte sous la protection de son frère, un homme déséquilibré qui attend l’arrivée d’extraterrestres pour être délivré de son quotidien. Aussi remuant que touchant, Tous les dieux du ciel risque de diviser public et critique lors de sa sortie en 2019. Nous y reviendrons bien sûr, notamment pour évoquer les impressionnantes prestations de Jean-Luc Couchard et Melanie Gaydos. Grosse baffe, mais dans un registre très différent, BuyBust est un polar musclé signé par le talentueux Philippin Erik Matti. Une descente de flics dans un bi [...]
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