Dès qu’ils ont repéré leur proie, plus rien ne peut empêcher les vampires d’arriver à leurs fins. Ils l’épient, passent des nuits entières à la regarder dormir et finissent, le moment venu, par passer à l’acte. Plus que de l’amour, ils vouent une véritable passion à leur future victime. Mieux vaut, pour eux, ne pas faire erreur sur la personne. Car une fois contaminée, la voilà vampire à son tour. Être mordu est un adoubement. Mais ce jeu de séduction vaut dans les deux sens. Les élus succombent souvent aux tentations de cette vie marginale. C’est ainsi que Léone (Sybille Schmitz), nouvellement infectée, tente de convaincre sa soeur Gisèle (Rena Mandel) de l’accompagner dans ses arcanes noctambules. Gisèle est tiraillée entre l’amour sororal et la peur d’abandonner sa vie de tous les jours. Et c’est ainsi que Jesse (Elle Fanning), aspirante mannequin devenue star en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, se laisse aller au jeu morbide des séductions malsaines. Si l’amour ou l’admiration guidait les vampires de jadis, cela ne semble plus être le cas aujourd’hui. La vénération a viré à l’aigre et s’est muée en sa plus misérable expression : la jalousie. Les consoeurs de la pauvre Jesse vont vite le lui rappeler. La perfection fige le temps. Et à défaut de s’en approcher, nous lui préférons la nouveauté. Comme le commun des mortels, les vampires n’ont plus la patience de désirer. Ils consomment et passent à autre chose.



TRANSFORMATION
Trouvée, en pleine nuit, évanouie dans le parc du château, Léone est rapatriée à l’intérieur. Elle sursaute lorsqu’on nettoie une plaie discrète à la base de son cou. To [...]