Le roi et le sauvage

The Boogeyman (2023)

Stephen King (encore) au cinéma

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Tous ceux qui ont lu l’anthologie Danse macabre de Stephen King se souviennent de la nouvelle Le Croque-mitaine dans laquelle un psy écoute l'histoire d'un homme persuadé qu'une créature de l’ombre a détruit sa vie familiale. Après moult reports, son adaptation cinématographique est enfin en boite sous la houlette du réalisateur Rob Savage (Host) qui illustre ici un script revu notamment par Scott Beck & Bryan Woods (A Quiet Place). Le texte original étant plutôt court et énigmatique, on espère que les scénaristes n’ont pas trop tiré à la ligne ou tout misé sur les jump scares pour tenter de séduire le public adolescent auquel The Boogeyman est ouvertement destiné. Eh oui, le film est classé PG-13, ce qui n’est pas forcément un problème en soi pourvu que l’ami Savage assure son job avec un minimum de rigueur.


Commentaire(s) (4)
danysparta
le 30/01/2023 à 10:36

Ah ouai quand même, un monstre dans le placard qui se cache sous le lit ? mais quelle idée de dingue, on a jamais vu ça dans un film, cette imagination parfois, je me demande ou ils vont chercher tout ça. Presque aussi flippant que le prochain ASTERIX dis donc.

Aïl-ss Kyoub
le 30/01/2023 à 13:24

Si seulement la bêbête n'était pas numérique...

oriounga
le 31/01/2023 à 10:06

J'adore "Dance Macabre" de King et vous recommande "Rêves et Cauchemards", qui est également un recueil de nouvelles.

Pour cette adaptation, la bande-annonce fait un peu peur, mais dans le sens où elle ne fait pas peur, heu, dans le sens où je crains que le produit fini fasse un peu peur, mais dans le sens où il ne fait pas peur au premier degré, mais peur car il est un peu raté.
Je ne sais pas si je suis assez clair ou si j'ai été assez clair.

Aïl-ss Kyoub
le 31/01/2023 à 14:08

Danse Macabre est tellement bien qu'après l'avoir volé dans une bibliothèque (oui, je sais, shame on me, j'étais jeune et con), je l'y ai remis en me disant qu'il devait continuer à tourner pour faire le bonheur d'autres lecteurs.

Mais, aujourd'hui, je dois bien l'avouer, j'ai de plus en plus de mal à ouvrir un nouveau King. Parce qu'il yoyote (oh, ça va pas faire plaisir à Geouf, ça ! ;-)) ! Si c'est prenant et que son style ne varie pas (ce qui n'est pas forcément toujours un plus), c'est quand même très souvent les mêmes histoires, déclinée avec des oripeaux différents. Sur conseil de Geouf, le dernier que j'ai lu était "l'institut" et ça n'a fait que confirmer mon avis. Passées les 50/100 premières pages, celles qui font du King le King, c'est du déjà vu/lu.

Il y a tellement d'écrivains qui valent le coup et on passe à côté d'eux à force de concentrer notre temps (et le mien, pour la lecture, est limité) à lire les mêmes, que je trouve ça un peu dommage. En matière fantastique, Li nous sortirait une liste longue comme ... (non, Chris, pas comme ce que tu penses) ! Et il n'y a pas que le fantastique, en plus, c'est fou !

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