Roth Deluxe

The Green Inferno

Surprise : l’éditeur américain Shout! Factory vient de révéler qu’il allait sortir un nouveau Blu-ray de The Green Inferno au printemps.
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Plutôt une bonne nouvelle quand on voit la nature assez anémique des différents disques consacrés à l’inégal, mais sympathique cannibal flick d’Eli Roth (à ce titre, la galette française ne s’en sort pas trop mal), surtout après les formidables éditions vidéo de Cabin Fever et du diptyque Hostel/Hostel – Chapitre II. « Les bonus sont encore en cours de préparation et seront annoncés en mars » ont précisé les responsables de la firme. « Ce que l’on peut déjà dire, c’est qu’on y trouvera une longue interview d’Eli Roth et des membres de l’équipe ainsi que les bonus présents sur l’édition précédente. » Un CD de la musique sera également inclus dans ce combo (annoncé pour le 23 mai prochain) dont vous pouvez découvrir le visuel ci-dessous.

 

 

Commentaire(s) (64)
Apocaly
le 11/01/2019 à 22:43

Cabin Fever est très beauf, Hostel aussi, assez surpris par le chapitre 2 malgré une fin raté, Green Inferno ni très gore ni très fun mais pour le budget riquiqui, il y a des belles images, Knock Knock, Death Wish et le truc avec Jack Black bof bof...Eli Roth est très surestimé quand même, ici chez Mad...

Compte supprimé
le 12/01/2019 à 00:01

Eli Roth est très bon dans Inglorious Bastards....

Compte supprimé
le 12/01/2019 à 00:02

Basterds.
On s’comprend....

danysparta
le 12/01/2019 à 00:54

Hahaha merci Ice.

JBH
le 12/01/2019 à 08:58

@Araporn : Il est très agréable en interview car c'est quelqu'un d'assez prolixe et qui aime défendre son travail donc j'ai pas eu à me plaindre de ce côté là. Et puis, pour prendre sa défense, il fait vraiment partie des cinéastes de genre qui aiment développer un propos social et sonder la nature humaine contrairement à d'autres réalisateurs du "splat pack" qui sont uniquement intéressés par le gore et les jump scares. Le seul de ses films que je n'aime pas vraiment, c'est le remake de Death Wish. La faute sans doute au jeu plat de Bruce "Je préférerais être ailleurs" Willis !

Araporn
le 12/01/2019 à 09:27

Ahhhh, je m'en doutais, merci de confirmer.

danysparta
le 12/01/2019 à 15:52

Bruce Willis est clairement une erreur de casting du remake de DEATH WISH mais moi c'est aussi l'agression à la base de l'histoire que j'ai trouvé stupide et mal foutu là où celle des Bronson m'avait choqué par sa froideur et sa brutalité se qui rendait la vengeance beaucoup plus jouissive même si toujours aussi politiquement incorrecte bien sûr.

Et mon pote qui va tous les ans au festival de Gerardmer m'a dit que Eli Roth serai présent.

LuXpO
le 13/01/2019 à 05:29

Bonne année à tous les Madistes et Madeux !

Je n'ai pas grand chose à dire sur Eli Roth, (préfère du Français genre Gens, vous le savez, Chauvinisme mais il vogue dans le cosmos français, moins évident, enfin, je dis n'imp, ca s'améliore, bref), mais, Christian, mate le "Green Inferno", c'est bien crado oldschool au 3eme degrés, même si le fond "pseudo-lalalère4éme-mais1erdegrès-kanmêmekoi" du flim est "cheloument-toimême-tusaispas" amené, y a des petites scènes qui restent dans les Anales!

C'est fun quoi !

Beaux plans de canopée verdoyante en mode fête des voisins!.

LuXpO
le 13/01/2019 à 05:41

En 2015, à défaut d'avoir vu le Lars Von Trier,

-"Aucun homme,ni dieu"

-"Under the Silver Lake"

-"Hérédité"

et j'ai intercepté "Mother!" seulement y a un mois, foutraque mais un gros trip, un film mystico-PCP !

Et du coup, j attends les prochains films de ces 3 jeunes et du vieux psycho avec curiosité.

Araporn
le 13/01/2019 à 09:19

Du PCP ? Ça expliquerait ton classement 2015 "Marty", ha ha.

Bonne année à toi aussi et oui, je vais le mater

danysparta
le 13/01/2019 à 12:01

Hahahaha j'ai pas compris non plus le 2015.

Araporn
le 13/01/2019 à 14:33

J'aurais compris 2017, touche est à côté. Mais là on est parti loin.

H2OVSCO2
le 13/01/2019 à 18:00

Green Inferno est 100 fois plus digeste que Mother . Sans être fan absolu de Green , je trouve qu'Eli Roth's remplit son contrat .

freddymal
le 13/01/2019 à 19:50

Je fais parti de ceux qui ont aimé GREEN INFERNO. ça reste pour moi le meilleur Roth.
Un bel hommage aux films transalpins, bien réalisé, plaisant, suffisamment gore et très immersif (l'environnement sauvage) . Pas à la hauteur de CANNIBAL HOLOCAUST bien sûr, mais juste derrière !

J'0rd@n
le 13/01/2019 à 19:51

Hormis la scène du crash catastrophique et décevante, la sympathie prend le dessus pour ce métrage plutôt fun . Du cannibalisme, du capitalisme, et des passages wtf avec du cul [ la branlette m'a tué de rire tellement c'était débile mais voulu ] la scène du "wc" non mais c'est du grand guignol assumé qui ajouté au reste font de ce green inferno son film le plus con mais un des plus fun. Et quelques passages sont bien troussé [ la fuite qui se finira en ..plat du jour "

StitchGore
le 13/01/2019 à 20:09

@freddymal: Euh... as-tu vu Cannibal Holocaust? parce qu’on ne peut pas être plus à l'inverse de ce chef d'oeuvre avec ce Green Inferno

H2OVSCO2
le 13/01/2019 à 20:45

@Stich ,

Je pense que Freddy a vu Cannibal Holocauste (et qu'il me pardonnera de répondre à sa place) , après je ne suis pas certain qu'il (Green Inferno ) soit aussi éloigné (sur le fond) que C.H .......... Ça n'est que mon (humble) avis perso .

Phibes
le 13/01/2019 à 21:23

Cool, avec un peu de bol ça va sortir aussi chez Indicator, Eureka ou Arrow UK, mes 3 éditeurs bluray préférés (et de très loin) de la zone Europe.

Li belle bièsse
le 13/01/2019 à 23:13

@ Araporn

Chose promise, chose due, voici ma critique très sommaire, mais très sincère du film en espérant qu'elle t'incitera à la voir. Et si tu n'es pas d'accord, tant pis pour moi, j'aurais au moins essayé de justifier mon point de vue.

THE GREEN INFERNO

de
Eli Roth

Pour sauver un arbre, mangez plutôt un castor ! Bon

Après un premier succès abondamment relayé par le Web, un groupe d’étudiants décide de jour aux éco-activistes en s’opposant à un projet de déforestation en Amérique du Sud. Comme de juste, ce bel élan va se barrer en quenouille avec le crash de leur avion dans la forêt vierge et leur arrivée dans un village indigène à l’affabilité de surface.

Dans Hostel II, il y avait un caméo assez savoureux, dans tous les sens du terme, de Ruggero Deodato qui, pour le meilleur et pour le pire, a gagné l’immortalité cinéphilique avec son seul Cannibal Holocaust. Fut-ce le fruit du hasard ? De l’amitié ? Ou, plus prosaïquement d’une volonté délibérée de la part d’un Eli Roth qui avait déjà planifié, sept ans à l’avance, le sujet de son prochain film ? Toujours est-il que The green Inferno, marche dans les brisées de son illustre prédécesseur, finalisant au passage une trilogie informelle qu’on pourrait qualifier d’ethnologique. Dans ses deux films précédents, le réalisateur épinglait l’arrogance inconsciente de l’idéologie américaine. Pénétrée de sa supériorité, celle-ci confondait domination et universalisme. Dès lors, confrontée à d’autres pays et mentalités, sa faillite n’en était que plus retentissante et cruelle. Mais là où les Hostel dépeignaient des aveuglements personnels, The green Inferno traite plutôt de l’inévitable incompréhension entre des systèmes de valeurs incompatibles.

À un américano-centrisme qui impose sa vision à l’échelle planétaire grâce aux réseaux sociaux dont Roth égratigne autant l’immédiateté instinctive que la soif maladive de reconnaissance, répond une tribalité auto-suffisante adaptée à son environnement. Contrairement au film de Deodato, dans lequel la bestialité primitive n’était que l’écho atténué de la civilisée, le film de Roth confère aux indigènes une sorte de virginité morale, malgré les horreurs qu’ils perpètrent innocemment. La mise en scène est dans la droite ligne de ce propos : avare en gros plans, retenue, distanciée même, elle ne sacrifie à la complaisance que lorsqu’elle sert l’humour grinçant, le ridicule ou le déphasage émotionnel à l’instar de ce moment où l’héroïne fond de détresse devant des femmes sereinement bienveillantes qui s’affairent aux préparatifs de son excision afin de l’incorporer à leur tribu. Cette scène, outre qu’elle permet à Lorenza Izzo de gagner ses galons d’actrice, malgré une interprétation perfectible, met en lumière l’ambiguïté dont Eli Roth, à l’exception de ses compatriotes, dote ses personnages, le chef de la milice y compris. À défaut de les juger, il acte son impuissance à les appréhender, sans pour autant verser dans le piège du relativisme.

Bref, le film questionne plus qu’il ne solutionne. Il déstabilise, joue avec la notion de perspective et jette un regard navré sur la récupération des idéaux. En aucun cas, ce n’est un film de petit malin, formule qu’on a systématiquement coutume d’accoler à chacune des réalisations de son auteur, mais une œuvre de tête et de cœur.

Ainsi que de tripes.

Li belle bièsse
le 13/01/2019 à 23:15

Qu'elle t'incitera à LE voir, bor...borygme!.

Et la note est Bon ou 4,5/6!

Li belle bièsse
le 13/01/2019 à 23:16

Purée, les signes plus ne s'inscrivent pas!

Araporn
le 14/01/2019 à 00:00

Non, il saute le "plus".

Bon, je vais le remonter de quelques étages pour te faire plaisir mon Li-Bel

danysparta
le 14/01/2019 à 00:04

@LiBelle,Au fait, fait gaffe le signe "plus" ne s'affiche pas et le "et" appelé ésperluette efface tout ce que tu écris après ce signe.

Mais sinon toujours un plaisir de te lire cher ami, j'ai du coup envie de revoir le film de Roth que je ré-évaluerais peut-être.

danysparta
le 14/01/2019 à 04:24

Ayéééé AQUAMAN a passé le milliard de roubles, près à devenir le highscore de DC, ne lui reste plus qu'à passer THE DARK KNIGHT RISES.

Compte supprimé
le 14/01/2019 à 07:34

Le problème avec Li, c’est que, lorsqu’il écrit une critique positive d’un film même bof, on a tout de suite envie de lui redonner une seconde chance. Quel talent !

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