PULP (SCIENCE) FICTION
Les Gardiens de la Galaxie Vol.2
Transfuge de l’écurie Troma, scénariste de L’Armée des morts et réalisateur des excellents Horribilis et Super, James Gunn était parvenu à garder son intégrité tout au long des Gardiens de la galaxie, sans doute le blockbuster le plus borderline jamais produit par Marvel. Le contexte intergalactique du film, relativement déconnecté des cross-overs chers au studio, aura tourné à son avantage ; un état de fait encore plus flagrant dans cette séquelle. Situant son aventure deux mois seulement après celle de l’original, Gunn se libère d’emblée de toute contingence extérieure. Le nom de Thanos, futur bad guy d’Avengers 3 et 4, est certes évoqué au détour d’un dialogue, mais la mention donne surtout un cadre au conflit fratricide qui oppose Gamora (Zoe Saldana) et Nebula (Karen Gillan). Laissée pour morte à la fin du premier opus, cette dernière est offerte en guise de trophée aux Gardiens après une mission suicide sur la planète Sovereign. Arrogant, ce peuple génétiquement modifié prend la mouche en découvrant que Rocket lui a volé une batterie ultra-précieuse et très convoitée au marché noir. Au terme d’une poursuite explosive, la flotte Severeign est anéantie par un vaisseau isolé. À son bord : l’extraterrestre Mantis et le dieu de l’espace Ego (Kurt Russell), qui n’est autre que le père de Peter Quill.
TOILE RELATIONNELLE
À l’heure où Hollywood s’engouffre volontiers dans la surenchère pyrotechnique (et Marvel n’est pas le dernier dans ce cas), la toile relationnelle qui régit Les G [...]
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