Playmad n°320
DETROIT : BECOME HUMAN I VAMPYR
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SONY COMPUTER ENTERTAINMENT/FOCUS HOME INTERACTIVE – PC, PS4 & ONE
LA SURVIE DU PLUS VIOLENT
Guère las de prêter le flanc aux critiques récurrentes de ses contempteurs qui lui reprochent – maladroitement – de ne faire « que » du cinéma interactif, David Cage prolonge bon an mal an ses expérimentations vidéoludiques dans une sorte d’extension postmoderne du jeu d’aventure, genre ayant acquis ses lettres de noblesse à travers ce bon vieux point & click. Tordant le cou du média jusqu’à son dernier point de rupture, Detroit : Become Human bénéficie de la force de frappe marketing et des largesses financières de Sony dans ce qui se révèle être au final un pur produit hybride opposant deux visions de game design a priori antinomiques (narration versus gameplay), mais qui paradoxalement s’enrichissent mutuellement par le biais d’un vaste panel de séquences efficacement agencées. Un rythme qui impose au joueur de prendre des décisions (parfois en situation de stress) tantôt cosmétiques, plus souvent significatives, dans la mesure où les développeurs de Quantic Dream (Heavy Rain, Beyond : Two Souls) ont su définir en amont des dizaines de variantes et embranchements possibles, certains choix occultant des pans entiers d’un récit naturellement parcellaire, sauf à replonger dans l’histoire depuis ses prémices afin d’explorer d’autres perspectives. Une promesse longtemps formulée par Cage et qui trouve enfin sa véritable assise dans Detroit : Become Human
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