Playmad n°308

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OUTLAST 2 I PREY
RED BARRELS/BETHESDA – PC, PS4 & ONE

Lorsque des développeurs venus d’horizons différents se sont associés pour créer le studio indépendant canadien Red Barrels, ils ne s’attendaient certainement pas à ce que leur premier jeu devienne le nouveau mètre étalon du survival horror en vue subjective. En effet, Outlast a été porté au pinacle par les joueurs, tout comme ces derniers avaient déjà fait honneur à Amnesia : The Dark Descent, qui contenait en germe tout ce qui fait aujourd’hui le sel du genre. À savoir la possibilité de s’approprier un personnage généralement sans défense, puisque dans une histoire d’horreur, le protagoniste est censé être vulnérable. Les antagonistes représentent ainsi une réelle menace, devenant des entités inconnues que nous n’avons aucun moyen de combattre. Ce qui laisse une plus grande liberté à l’imagination et renforce le sentiment de paranoïa. Des données qui ont débouché sur des contraintes de game design, les concepteurs s’obligeant à rivaliser d’ingéniosité afin de varier les séquences de jeu et la mise en scène en l’absence de combats. Tout cela, on le retrouve dans la formule incroyablement malsaine d’Outlast 2, où le joueur incarne un journaliste, Blake Langermann, qui partage avec sa femme un attrait pour les scoops horrifiques. Alors que le couple part enquêter sur la mort mystérieuse d’une jeune inconnue qui était sur l [...]

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