Playmad N°278

La science-fiction et la dystopie post-apocalyptique ont souvent fait bon ménage dans les jeux vidéo, comme en témoignent les deux perles du mois.


DESTINY + WASTELAND 2


                                  


Destiny constitue un énorme pari financier pour le studio Bungie et l’éditeur Activision, ce dernier ayant signé une clause d’exclusivité d’une dizaine d’années afin d’exploiter cette nouvelle licence « next-gen » qui a pourtant encore tout à prouver en termes de divertissement. Mais le dernier jeu des créateurs de Halo peut d’ores et déjà compter sur une campagne ambitieuse se déroulant à la fois sur Terre et dans l’espace (le joueur est amené à explorer la Lune, Mars, Vénus, et le Récif, une ceinture d’astéroïdes), ainsi que sur une recette de gameplay éprouvée depuis longue date, puisque ses mécanismes ludiques sont, à peu de choses près, identiques à ceux de la série Diablo. Cependant, Destiny s’apparente davantage dans la forme à un FPS mâtiné de RPG, en reprenant à son compte le modèle popularisé par Borderlands, non sans y ajouter au passage une pincée de MMO. Une galerie d’anglicismes barbares pour qualifier un jeu d’action « 2.0 » conçu dans l’unique but de fédérer un maximum de joueurs autour de ses nombreuses instances collectives (de trois participants pour les missions de base jusqu’à six pour les raids de haut niveau, plus les modes PvP). [...]

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