Offscreen 2019
Du 13 au 31 mars derniers, le Offscreen Film Festival déroulait une programmation toujours aussi exigeante et alternative. La première partie de la manifestation était consacrée aux adaptations de jeux vidéo, avec la projection de classiques comme Tron (Steven Lisberger, 1982), de pépites indés (tel l’excellent documentaire The King of Kong de Seth Gordon) et de la pantalonnade Super Mario Bros. (Annabel Jankel & Rocky Morton, 1993), où Dennis Hopper ressemble à un mix douteux entre un reptile et un punk à chien. Pour l’occasion, des bornes d’arcade étaient installées dans le bar du festival et votre serviteur s’était fait démolir à Street Fighter par un vendeur de la boutique Oldstar Games (responsable de toute la partie retrogaming du festival). Une mise en bouche ludique avant le plat de résistance, durant lequel nos fesses se sont muées en victimes consentantes des fauteuils du Cinéma Nova de Bruxelles. Curieuse impression que de se faire « honorer » par de vieux ressorts…
LA MORT EN HÉRITAGE
Le cycle « Death On Film » avait débuté en douceur, mais il fallait bien un Teuton pour passer à la vitesse supérieure, avant que David Kerekes (auteur de l’ouvrage de référence Killing for Culture) et d’autres intervenants n’abordent la « pornographie de la violence » lors d’une conférence. Jörg Buttgereit était l’homme providentiel. De l’intégrale qui lui était dédiée (en sa présence), on retiendra la (re)découverte de Nekromantik 2 (1991) et son final tétanisant, où l&rsquo [...]
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