Notules lunaires n°345

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Écrit et interprété par Jill Awbrey, réalisé par Travis Cluff et Chris Lofing (Gallows), Held s’intéresse à un couple en crise pris en otage dans une maison de vacances de location, où une voix leur commande d’exécuter tous ses ordres afin de mettre leur mariage à l’épreuve. Un peu comme à la rédaction de Mad en fait, où chacun doit obéir aux ordres d’une voix sortie de nulle part. C’est ainsi qu’hier nous avons pu entendre : « Poncet ! Delelée ! Vous avez jusqu’à ce soir pour rédiger un hors-série de 200 pages sur la saga Camping ! », « Esposito ! Va revendre tous tes DVD de Jean Rollin et Jess Franco pour acheter les coffrets Star Wars et Seigneur des Anneaux en 4K! », « Herment ! Va te faire opérer et change d’identité, à partir de demain tu t’appelles Jamie Lee Curtis ! » ou encore « Duroche ! Interdiction de sortir fumer pour mater les étudiantes qui passent devant les bureaux pendant UN AN ! ». Bizarrement, la voix n’a rien ordonné à notre rédac’ chef, et elle ne retentit que quand il va aux toilettes. Présenté au FrightFest fin octobre, Held ne devrait pas tarder à débarquer en VOD.



Concept artist pour Marvel, Jacob Johnston passe à la mise en scène avec Dreamcatcher, prévu en VOD US courant mars. Rien à voir avec une nouvelle adaptation du roman de Stephen King jadis porté à l’écran par Lawrence Kasdan (alors que bon, ce serait pas de refus), puisqu’il s’agit d’un slasher où deux soeurs qui ne peuvent pas se blairer se retrouvent entraînées dans une spirale de violence suite à un incident traumatique ayant eu lieu pendant un festival de rock underground (autrement dit, pas un concert d’Indochine). À signaler la présence au casting de Lou Ferrigno Jr., vu dans les séries S.W.A.T. et 9-1-1. Dommage que son papa n’ait pas été engagé pour jouer un boogeyman musclé avec un gros nez !



Suite à une tragique erreur commise lors d’une fusillade sur son lieu de travail, Marcy (Siobhan Williams, Bienvenue à Marwen), qui aime un peu trop téter la bouteille, est mise en congé forcé. Partie rendre visite à sa soeur en Californie, elle s’arrête à mi-chemin pour quelques jours dans une pension de famille où elle fait la connaissance d’un mystérieux inconnu (Michael Eklund, Bates Motel). Alors que son alcoolisme ne va pas en s’améliorant, les murs de la maison se referment sur elle (au sens figuré, hein) et Marcy perd de plus en plus contact avec la réalité, jusqu’à se retrouver face à son passé sordide. Inspiré par Shining, L’Échelle de Jacob et La Planète des singes, Bright Hill Road est un thriller horrifique canadien réalisé par Robert Cuffley (Ferocious) prévu en VOD US le 12 janvier, soit le lendemain du 11 et la veille du 13, pour vous situer.



Après avoir fait pas mal de télé (dont les séries Slasher et Les Enquêtes de Murdoch, c’est ce qu’on appelle faire le grand écart), Craig David Wallace passe au long avec Motherly, dont le pitch fait preuve d’une originalité assez redoutable. Mère célibataire, Kate (Lora Burke, vue dans Lifechanger) vit seule avec sa fille Beth dans une ferme paumée dans les bois. Elle a bientôt l’impression que quelque chose de terrible est sur le point de se produire : son instinct de mère lui dit que Beth est en danger, sans qu’elle sache si son imagination lui joue des tours ou si une présence maléfique est tapie quelque part. Pour protéger sa fille, elle est prête à tout, quitte à regarder l’enfer droit dans les yeux au risque de basculer dans la folie. Bon, en fait, c’est peut-être juste l’histoire d’une maison hantée avec une maman qui protège sa gamine comme on en a vu des milliers, mais vous noterez les efforts herculéens que j’ai fournis en résumant la chose pour vous donner envie de la voir. Ce qui ne sera possible que quand le film sortira, mais je sais pas quand : on n’est pas sur Allociné ici !



Dans Psycho Goreman, un jeune garçon et sa petite soeur ressuscitent un alien enterré il y a des millions d’années après avoir tenté d’asservir notre planète. Avec l’aide d’une amulette magique trouvée dans son tombeau, ils l’obligent à exaucer tous leurs voeux (tuer la maîtresse, faire pipi très haut en l’air, se baigner dans de la chantilly, travailler à Mad Movies) et le surnomment PG (pour « Psycho Goreman », parce qu’il aime arracher des têtes). Il en résulte une certaine agitation qui ne tarde guère à éveiller l’attention des congénères de PG, mais aussi de ses ennemis venus du cosmos. Ceux-ci vont débarquer dans la petite ville de banlieue où vivent les gamins pour se mettre copieusement sur la tronche tandis que PG, lui, découvre qu’un coeur gros comme ça bat sous sa vilaine carcasse. Version gore de E.T. et Mac et moi mise en boîte par Steven Kostanski (The Void, Leprechaun Returns), Psycho Goreman a été présenté à Sitges et devrait sortir en VOD dans les semaines qui viennent.



Non, Psychopomp n’est pas une séquelle de Psychose où Norman Bates se déguise en vieille dame pour aller bivouaquer dans les backrooms. Récemment sorti en VOD US, ce thriller bizarre signé Arthur Reyes a pour héros Archie (Bret Corey), un réalisateur qui souffre d’amnésie depuis un mystérieux accident. Après avoir reçu un scénario particulièrement gratiné, il se rend compte qu’il était spécialisé dans un certain type de productions, mais a toujours du mal à rassembler ses souvenirs. Jusqu’à ce que Retrovision, une entité surnaturelle, se mette à lui parler dans son écran de télé. Avec son aide, il reprend contact avec d’anciennes connaissances peu recommandables qui lui fournissent quelques indices sur son passé. Le jour où il se retrouve en possession d’une arme et que la police vient l’interroger sur un meurtre, Archie suit les conseils de Retrovision et s’enferme dans une chambre de motel où son ami imaginaire lui promet qu’il trouvera toutes les réponses à ses questions. Dit comme ça, on dirait du David Lynch, et c’est normal parce que c’est précisément de son influence que se réclame Arthur Reyes pour ce premier long visiblement bien tordu.



De la J-Horror gothique, c’est ce que nous promet Akatsuki Entertainment, la branche US de la boîte de jeux vidéo japonaise du même nom, avec Room 203. Signé Ben Jagger (Corbin Nash avec Corey Feldman, Malcolm McDowell et Rutger Hauer, un homme de goût donc) d’après un roman de Kamon Nanami, le film s’intéresse à une jeune fille et sa coloc’ tourmentées par les esprits vengeurs qui hantent leur vieil appartement. Il y sera aussi question d’un meurtre, d’une divinit&eacut [...]

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