Notules lunaires n°343
Deux ans après l’excellent Traîné sur le bitume du trop rare S. Craig Zahler et en attendant de le retrouver aux côtés de Cole Yellowstone Hauser dans le thriller d’action Panama, Mel Gibson et sa barbe reviennent dans Fatman, où notre dingo préféré joue… le père Noël ! Ou plus exactement Chris Cingle, un type pas très catholique qui se déguise en père Noël pour gagner sa croûte mais qui, face à la crise, doit accepter de faire un partenariat avec l’armée américaine pour sauver son business. Mais voilà qu’après avoir trouvé un morceau de charbon de bois brûlé dans sa chaussette sous le sapin, un gosse de douze ans recrute un tueur d’élite (Walton Goggins) pour éliminer Chris. Produite par le duo David Gordon Green/ Danny McBride (Halloween 2018) et réalisée par les frères Eshom et Ian Nelms (Small Town Crime), cette comédie noire sortira en VOD US le 17 novembre. Pas sûr que ça constitue un grand bond en avant pour la carrière chaotique de Mad Mel, mais il faut le soutenir pour qu’il puisse revenir derrière la caméra !
Écrit et réalisé par Adam Egypt Mortimer (Daniel Isn’t Real, Some Kind of Hate), Archenemy a pour héros Max Fist (Joe Manganiello, le futur Deathstroke de Zack Snyder’s Justice League), un type qui prétend être un super-héros venu sur Terre depuis une autre dimension, sauf que son voyage lui a fait perdre ses pouvoirs. Évidemment, personne ne le croit, à l’exception d’un ado prénommé Hamster (Skylan Brooks, Castle Rock), qui se fait taper dessus à l’école en plus d’avoir des parents dotés d’un sens de l’humour un peu tordu. Ensemble, ils vont s’attaquer au Manager (Glenn Howerton, The Hunt), le baron de la drogue de la ville. Sortie VOD US le 11 décembre pour un film qui devrait beaucoup parler à Alexandre Poncet, qui se déguise souvent en Wonder Woman pour sortir braver le couvre-feu.
Très brutal, très gore et très fauché : tels sont les ingrédients du premier long de Rony Patel Chop Chop, titre qui malgré les apparences n’a rien à voir avec de la bière ou avec les ordres qu’on donne à son chien pour qu’il attrape un lapin. Il est ici question d’un serial killer qui vient frapper à la porte d’un jeune couple. Mauvaise pioche, puisque les amoureux sont beaucoup moins inoffensifs qu’ils en ont l’air et qu’en luttant pour leur survie, ils vont plonger dans les bas-fonds criminels au péril de leur vie. Sorti en VOD aux USA fin octobre, Chop Chop s’annonce un peu plus bourrin qu’Antoinette dans les Cévennes.
Les plus âgés d’entre vous se souviennent sûrement avec délectation des films de catastrophe aérienne de la saga Airport, qui ne date pas d’hier puisque le dernier de la série fut Airport 80 Concorde il y a 40 ans, où Alain Delon jouait le pilote et Sylvia Kristel l’hôtesse de l’air. Toute une époque… Depuis, pas grand-chose à signaler dans le genre, si ce n’est Des serpents dans l’avion, Turbulences à 30 000 pieds ou le formidable Ultime décision. C’est donc avec joie que nous accueillons Horizon Line, produit par Jaume Collet-Serra (Instinct de survie) et mis en boîte par le Suédois Mikael Marcimain (Call Girl) d’après un scénario des auteurs de 10 Cloverfield Lane. Sara (Allison Williams, Get Out) et son ex-boyfriend Jackson (Alexander Dreymon, The Last Kingdom) montent dans un Cessna à destination d’une île tropicale pour assister au mariage d’un ami. Mais à peine ont-ils décollé que leur pilote (Keith David) succombe à un arrêt cardiaque, laissant le couple seul à bord dans une situation critique : ils n’ont plus aucun contact radio avec le sol, pas la moindre idée de leur position ni de la manière dont il faut s’y prendre pour faire atterrir un avion. Ce qui ne changerait de toute façon pas grand-chose, puisqu’ils survolent un océan qui s’étend à perte de vue et qu’une tempête est en train de leur arriver dessus. Comme on dit en regardant une pintade farcie ou Gal Gadot : miam miam !
Prévu l’année prochaine sur Shudder, Boys from County Hell fait renaître un genre inégal : la comédie vampirique, qui comme on le sait a connu peu de hauts (Génération perdue, Vampire, vous avez dit vampire ?) et beaucoup de bas (au hasard, Les Morsures de l’aube et Les Dents de la nuit). Eugene (Jack Rowan, Peaky Blinders) passe son temps libre à vider des pintes de Guinness avec ses potes et à faire peur aux touristes qui viennent visiter la tombe d’Abhartach, un vampire irlandais dont la légende veut qu’il ait inspiré Dracula à Bram Stoker et l’élégance à Arielle Dombasle. Mais les choses se gâtent quand le jeune homme et les cantonniers qui bossent pour son père tombent sur le véritable tombeau du vampire et qu’ils sont attaqués par un collègue infecté. Chris Baugh (Bad Day for the Cut) adapte ici son propre court-métrage pour un résultat que ceux qui ont pu le découvrir en festival décrivent comme une version vampirique typiquement irlandaise du Loup-garou de Londres. Plutôt alléchant !
Un ermite vivant dans la forêt depuis la mort tragique de sa famille recueille une petite fille muette qu’il a retrouvée perdue dans les bois. Il réalise bientôt que des personnes mal intentionnées menacent la gamine et va tenter de la protéger, d’autant qu’il maîtrise parfaitement le terrain sur lequel les agresseurs ont eu le mauvais goût de s’aventurer. C’est à peu près tout ce qu’on sait de The Girl on the Mountain, un film écrit, produit et réalisé par Matt Sconce (Altar) dont le pitch évoque un peu Rambo, sauf qu’il y a quand même peu de chances que ce soit aussi mémorable !
Écrit et réalisé par David Prior, collaborateur régulier de David Fincher pour qui il a signé plusieurs making of et featurettes (de Panic Room à Millénium), The Empty Man est calibré pour Halloween : tiré d’un graphic novel de Culle [...]
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